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Le brief éco. Shanghai, premier salon de l’automobile en présentiel depuis le début de la pandémie de Covid-19

Le salon de l’automobile de Shanghai, en Chine, ouvre ses portes mercredi 21 avril. Pendant une semaine, les constructeurs mondiaux vont se retrouver pour la première fois en présentiel. C’est le premier grand événement de ce genre depuis le début de la pandémie.

Article rédigé par Emmanuel Cugny
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Unconcept de voiture DJI présentée au salon automobile de Shangaï (Chine), le 20 avril 2021. (HECTOR RETAMAL / AFP)

Impossible de se voir pour l’instant en Europe ou aux États-Unis mais en Chine la pandémie est passée, même si les normes sanitaires seront scrupuleusement respectées. Pour marquer le coup, les organisateurs chinois ont vu grand : douze halls répartis sur 360 000 mètres carrés, capables d’accueillir 1 000 exposants pour ce salon automobile.

Le slogan de cette édition 2021 du salon de Shanghai est "Embracing change" (embrasser le changement). Changement de monde qu’accompagnent les nouvelles technologies : l’automatisation de la conduite, la connectivité des véhicules, l’électrification et la mobilité partagée.

Tous les constructeurs mondiaux seront de la partie, même si ces dernières années les grands de l'auto avaient délaissé les coûteux salons professionnels pour se tourner vers les rendez-vous où se font les affaires désormais, les salons de haute technologie comme le Consumer Electronic Show de Las Vegas.

Toutes les grandes marques présentes

À Shanghaï, on va retrouver les marques allemandes très prisées en Chine. Volkswagen, Mercedes, Audi. Les Japonaise, les Françaises avec notamment Stellantis (ex-PSA Peugoet Citroën). Peugeot qui a une co-entreprise dans l’Empire du Milieu avec le chinois Dongfeng. Les équipementiers seront aussi fortement représentés. Côté français, Valéo annonce six nouveautés dont une pompe à chaleur présentée comme révolutionnaire car non polluante, Faurecia y présentera son cockpit du futur.

La dimension sociale, qui inquiète de plus en plus, manquera à ce salon. La révolution de la voiture électrique n'a pas encore produit tous ses effets sur l'emploi. La fabrication d'un moteur électrique par rapport à un moteur thermique, ce sont beaucoup moins d'heures sur les chaînes de production et donc à terme moins d'emplois nécessaires. Cinq emplois pour un moteur thermique, trois pour un moteur électrique. Rapporté au nombre total des salariés du secteur, la différence est énorme. C'est l'autre face de la révolution environnementale et écologique irréversible à laquelle se préparent l'industrie automobile, ses sous-traitants – dont la métallurgie en amont – et les pouvoirs publics.

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