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Le brief éco. Hippopotamus s'apprête à avaler Léon de Bruxelles

Léon de Bruxelles va bientôt changer de mains. La chaîne de restauration qui appartient aujourd’hui à un fonds d’investissements français est sur le point d’être rachetée par le propriétaire d’Hippopotamus. 

Article rédigé par franceinfo, Emmanuel Cugny
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
La devanture d'un restaurant "Léon de Bruxelles" à Colmar (Haut-Rhin). (MAXPPP)

Les négociations exclusives sont en passe d'aboutir. Le fonds d’investissements en question s’appelle Eurazeo. C’est lui qui possède aujourd’hui 60% des restaurants aux toits verts que l’on voit à la périphérie des villes. Le reste du capital est détenu notamment par le management de l'entreprise. Avec 82 restaurants répartis sur tout l’hexagone, Léon de Bruxelles est leader sur le marché de la restauration à thème avec les moules frites. Le groupe a réalisé l’année dernière un chiffre d’affaires de 117 millions d’euros. La vente de Léon de Bruxelles pourrait rapporter à son actuel propriétaire majoritaire quelque 24 millions d’euros.

L’empire Bertrand

Groupe Bertrand est une entreprise française, fondée en 1997. Elle possède les enseignes Burger King, Quick, mais aussi, dans un autre registre, les salons de thé Angélina ou la concession de la restauration du château de Versailles. Le groupe détient par ailleurs la brasserie Lipp et le Procope à Paris, ou encore 5% du groupe Elior spécialisé dans la restauration collective et les services. Groupe Bertrand fait partie de ces entreprises discrètes, toujours à l’affut des bonnes affaires. Il y a deux ans il a racheté le groupe Flo avec au catalogue : Hippopotamus et Bistro Romain, notamment.

Diversification

Avec Quick et Burger King, Groupe Bertand est le roi du burger en France, derrière McDonald's. Un marché de 9 milliards et demi d’euros. Il se vend chaque année dans l'hexagone un peu plus d’un milliard de burgers. Derrière cet empire, il y a l'incarnation d'un patron : Olivier Bertrand, 50 ans, natif du Cantal, un auvergnat pure souche, le parfait bougnat nouvelle génération, ancien employé de banque, sans même le bac en poche. Aujourd’hui à la tête d’un ensemble de 31 000 salariés et dégageant 1,8 milliard d’euros de chiffre d’affaires, il ne risque pas de perdre son appétit en si bon chemin.

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