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Le brief éco. Carte bancaire sans contact : le plafond d’achat relevé de 20 à 30 euros

Depuis 2012, il est possible de faire ses achats avec une carte bancaire sans contact jusqu'à 20 euros. A partir de dimanche 1er octobre, ce plafond sera relevé à 30 euros d’achats, signe du succès de ce moyen de paiement

Article rédigé par Emmanuel Cugny
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Le plafond du paiement sans contact va être relevé à 30 euros à l'automne 2017. (MAXPPP)

La simplicité de la carte bancaire sans contact séduit. Quand vous réglez avec votre carte bancaire, au lieu de l’introduire dans le terminal de paiement que vous tend le commerçant, et de composer votre code, vous présentez votre carte sur le lecteur et le débit se fait immédiatement. A partir de dimanche 1er octobre, la plafond de paiement passera de 20 à 30 euros.

Selon le Groupement d’intérêt économique bancaire, le nombre de paiements réalisés par carte sans contact a flambé de 110% entre juillet 2016 et juillet dernier. Ce mode de paiement ne représente pour l’instant que 10% des règlements par carte, ce qui fait quand même 600 millions de transactions pour un montant global, en valeur, de 6 milliards 200 millions d’euros.

Encore des résistances

Aujourd’hui, 70% des cartes bancaires en circulation sont concernées et quelque 500 000 commerçants sont équipés en France. Mais il y a des réfractaires. Chez les clients surtout, essentiellement pour des raisons de sécurité. Ces clients craignent pour leurs données personnelles ou des fraudes.

Une enquête publiée en juillet dernier par l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement soulignait le caractère très limité des fraudes, trois fois moins nombreuses que celles constatées lors de transactions sur internet, lors de prélèvements automatiques ou les chèques.

Vers une société sans monnaie ni billets ?

Une société sans monnaie, c’est le rêve de certains opérateurs, des banques notamment, des banques centrales aussi, qui feraient faire des économies au contribuable. Le système de liquidités tel qu’il existe aujourd’hui est un moyen de transaction extrêmement coûteux à produire mais aussi à organiser. Il coûte chaque année, grosso modo un demi-point de PIB (10 milliards d’euros).

Mais l’Etat, le pays, qui abandonnera sa monnaie fiduciaire n’est pas encore né. Une monnaie représente sa puissance, même si les figures ou les dessins imprimés sur les nouveaux billets en Europe sont assez vagues pour rendre les petites coupures universelles, sans vraiment de personnalité ni de risque de relent national.

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