Campagne de vaccination contre le Covid-19 : les vaccins sont-ils bien adaptés aux nouveaux variants ?
La nouvelle campagne de vaccination contre le COVID-19 débute lundi 2 octobre. Elle démarre deux semaines avant la date initialement prévue en raison du regain épidémique, et cible les populations les plus à risque avec de nouveaux vaccins.
Ce sont des vaccins "adaptés" pour cibler les nouvelles souches de virus en circulation. Les laboratoires Pfizer- BioNTech ont été les premiers à obtenir une autorisation de mise sur le marché pour leur vaccin à ARN messager efficace contre les nouveaux variants XBB 1.5 mais aussi le variant Eris ( EG5) arrivé en Europe cet été. C’est donc ce vaccin à ARN messager qui est recommandé en première intention en France actuellement, car le vaccin du laboratoire Moderna, lui aussi efficace, a pris du retard sur son concurrent pour sa validation.
Pour les personnes qui ne souhaitent pas recevoir de vaccin à ARN messager, il sera bientôt possible de choisir le vaccin de la société Novavax, qui utilise une technologie plus ancienne, et qui est aussi également adapté aux nouvelles souches en circulation, mais il ne sera disponible qu’à partir de novembre et sous réserve de son autorisation. En attendant, le vaccin de Sanofi reste une alternative aux vaccins à ARN messager, mais seulement en seconde intention, car il n’a pas été actualisé face aux nouveaux variants.
Quel public concerné ?
Cette vaccination anti-covid s'adresse avant tout aux plus de 65 ans, aux personnes fragiles, atteintes de comorbidités, aux femmes enceintes, aux résidents d’EHPAD ou encore aux personnes étant en contact avec des proches fragiles. “Ces personnes sont plus exposées aux formes graves en raison de leur état de santé, explique le Pr Jean-Daniel Lelièvre, spécialiste des vaccins.
"Dans un contexte d’immunité qui baisse avec le temps et d’apparition de nouveaux variants, c’est un peu comme si on avait affaire à une nouvelle épidémie, d'où l'importance d’un rappel pour être protégé."
Professeur Jean-Daniel Lelièvre, spécialiste des vaccinsà franceinf
Par ailleurs, au-delà de ces personnes prioritaires, n’importe qui peut également se faire vacciner gratuitement à condition de respecter un délai de six mois entre cette nouvelle injection et une infection au Covid ou un précédent vaccin.
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