Cet article date de plus de douze ans.

Bertrand Burgalat, initiales BB

Perdu dans un village des Pyrénées, le plus branché des musiciens de campagne sort un quatrième album aussi classe que pop, un brin décalé, emballé dans une esthétique sixties et mélancolique.
Article rédigé par Raphaël Ebenstein
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (©)

Bertrand Burgalat a déjà derrière lui une carrière bien
remplie. Producteur et réalisateur à succès, il a travaillé avec Christophe
Willem, Philippe Katerine, fait chanter le prix Goncourt Michel Houellebecq , Alizée,
Depeche Mode, Marc Lavoine, Nick Drake et bien d’autres. Fondateur du label
Tricatel en 1996, c’est à lui que l’on doit la sortie de quelques albums assez incongrus
dans le paysage parfois terne de la chanson française : les disques de Valérie
Lemercier, le succès d’A.S Dragon, le retour du rock avec les Shades,…. Il a touche également à la
bande originale de films et produit de nombreux remix.

C’est assez tardivement que le monsieur aux grosses lunettes
se lance dans une carrière solo avec The Sssound of Mmmusic
(2000). Le succès d’estime le pousse à continuer et il publie Portait
Robot
(2005) puis Cheri B.B (2007). Cinq ans plus tard, on retrouve
notre chers « B.B » avec Toutes directions (Tricatel / 16
avril 2012), quatrième album pour ce jeune musicien de 48 ans, toujours frais
et dispo quand il s’agît de fouiller dans les mélopées pop.

Alternant
mélancolie, spleen et mélodies énjouées, "Toutes directions"  ne
ment pas sur la marchandise.

Sa force, une production au petit oignon ultra
pointue, subtile et pop. L’influence des 60’s, valeur sûre de l’œuvre de
Burgalat est toujours bien présente mais on note aussi quelques petits tubes en
puissance plus contemporains.

 La Session vous propose de découvrir en live acousitque les titres « Double
peine
 » et « Dubai My Love  ». 

Benjamin Mathieu

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