Cet article date de plus de six ans.

La médaille du jour : Sadio Mané, de Bambaly au Sénégal à Liverpool

Révélé par le FC Metz, le milieu de Liverpool sera le premier sénégalais à disputer la finale de la Ligue des champions de football, samedi.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
La footballeur Sadio Mané du club de Liverpool lors du match AS Roma contre Liverpool dans le cadre de la Champions League de l'UEFA, le 2 mai 2018. (ISABELLA BONOTTO / AFP)

Neymar et Messi ne joueront pas la finale de la Ligue des Champions de football samedi 26 mai, mais Sadio Mané lui y sera avec Liverpool face au Réal Madrid.
Le milieu de terrain est le premier joueur du Sénégal à disputer cette prestigieuse finale.

Cette réussite, il la doit en grande partie à un club français : le FC Metz. En 2003, le club lorrain signe un partenariat exclusif avec une académie de football sénégalaise. Une école crée trois ans plus tôt par un ancien joueur professionnel à Dakar : Génération Foot. Elle recrute de jeunes joueurs, les scolarise et les meilleurs rejoignent ensuite le centre de formation du FC Metz.

Malgré les aléas sportifs

Le club lorrain connaît des hauts et des bas, navigue entre Ligue 1 et Ligue 2, mais continue d'investir au Sénégal. En 2013, il inaugure sur place un centre d'entraînement flambant neuf avec salle de fitness et son centre médical. L'objectif est de permettre aux jeunes sénégalais de s'adapter plus vite à leur arrivée en France.

C'est le chemin suivi par Sadio Mané originaire du petit village de Bambaly en Casamance. Il rejoint Metz à l'âge de 18 ans. Deux ans plus tard, il est déjà transféré à Salzbourg contre quatre millions d'euros. Une partie de cet argent revient à Génération Foot.

Alors Mané doit-il servir d'exemple ? Les autorités sénégalaises sont partagées. "L’Afrique et sa jeunesse ont besoin de ce genre de modèle", a déclaré Augustin Senghor. Le président de la Fédération sénégalaise de football a ensuite précisé sa pensée : "C’est l’exemple d’émigration réussie au contraire de ces milliers de jeunes qui prennent des risques insensés pour aller à l’aventure."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.