Cet article date de plus de quatre ans.

La médaille du jour. Hockey sur glace : un simple amateur devient au pied levé le gardien d'un équipe professionnelle

En l'espace de quelques secondes, Dave Ayres, conducteur de surfaceuse,  s'est retrouvé gardien remplaçant de l'équipe des Carolina Hurricanes. Et il a permis à cette équipe de remporter la rencontre.

Article rédigé par Xavier Monferran
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Dave Ayres, gardien de remplaçement des Carolina Hurricanes à Toronto (Canada), le 22 février 2020. (KEVIN SOUSA / NHLI)

C'est une histoire incroyable, et forcément c'est en Amérique du Nord que ça se passe. Cette histoire incroyable mais vraie, c'est celle de Dave Ayres, un Canadien de 42 ans, gardien de hockey sur glace amateur.

Dans la vraie vie, Dave est le conducteur de la Zamboni, la surfaceuse. C'est lui qui conduit l'engin qui refait la glace entre les tiers temps. Ce week-end, Dave était tranquillement installé en tribunes pendant le match de NHL entre les Maple Leafs de Toronto et les Hurricanes de la Caroline. Dave Ayres est le gardien de but d'entraînement pour les Marlies de Toronto, le club-école des Leafs. Et à ce titre, il est inscrit sur une liste se gardiens réservistes qui peuvent être appelés par les deux équipes en cas de pépin.

Et l'incroyable s'est produit, sous ses yeux : il a vu les deux gardiens des Hurricanes se blesser en plein match. Pas le choix, la Caroline prend la liste des réservistes et tombe sur Dave, qui est déjà là, en plus, dans le public.

Ni une ni deux il part s'équiper, on lui attribue le 90, le temps de lui floquer le maillot, il monte sur la glace, contre sa propre équipe de cœur ! Et ça ne s'arrête pas là. Malgré deux buts encaissés sur ses deux premiers tirs, il a permis aux Hurricanes de battre Toronto ! Victoire 6-3 pour Dave, accueilli en héros à son retour au vestiaire.

"J'ai vécu le moment le plus fort de ma vie" a dit Dave Ayres après le match, lui a qui a du stopper net sa carrière à 26 ans en raison d'une greffe de rein.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.