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"Gilets jaunes" : "Ce qui important c'est qu'ils aient des représentants", juge Agnès Pannier-Runacher

La secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie a plaidé, samedi, en faveur du maintien d'un dialogue entre le gouvernement et les manifestants. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie, invitée le 1er décembre de franceinfo. (RADIO FRANCE / FRANCEINFO)

"Ce qui important c'est que les 'gilets jaunes' aient des représentants et nouent ce dialogue", a déclaré samedi 1er décembre sur franceinfo Agnès Pannier-Runacher,  secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des finances. Vendredi deux "gilets jaunes" ont été reçus à Matignon par Édouard Philippe, mais l'un a rapidement quitté les lieux, se voyant refuser la diffusion en direct de la rencontre. 

>>DIRECT. Un rassemblement tendu autour des Champs-Élysées et des interpellations 

"Il y a deux éléments, ce que l'on nous renvoie et ce que l'on comprend des 'gilets jaunes'. Le ras-le-bol qui est exprimé et qu'il faut entendre au-delà des taxes sur les carburants, c'est l'inquiétude par rapport aux fins de mois", a expliqué la secrétaire d'État auprès de Bruno Le Maire. "Les Français ne veulent plus avoir cette angoisse et veulent être certains d'un avenir pour leurs enfants. C'est à ça qu'il faut s'attaquer", a ajouté Agnès Pannier-Runacher. 

Comment analyser le mouvement des "gilets jaunes" qui dure depuis 15 jours ? Selon la secrétaire d'Etat, il existe "un écart entre le sentiment de perte de pouvoir d'achat et des mesures qui se mettent place progressivement".

Alors que Marlène Schiappa, sa collègue au gouvernement chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes a rencontré des manifestants au Mans (Sarthe), Agnès Pannier-Runacher estime ne pas avoir de "légitimité territoriale" pour rencontrer les "gilets jaunes". Cependant, elle a expliqué être allée "au-devant des salariés dans les entreprises qui sont en difficulté".

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