Syrie : Rony Brauman dénonce les "blocus de la faim"
"Il y avait ce surcroit de cruauté que le chimique
manifestait. Il a été mis de côté, neutralisé. Malheureusement la cruauté ordinaire, celle
des bombes qui s'abattent sur des boulangeries, des hôpitaux, des civils, celle
des déportations, celle d'un certain nombre de
blocus de la faim, tout cela se poursuit " affirme Rony Brauman.
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Dans les quartiers attaqués au chimique, on "crève de faim"
Et il trouve "consternant" de constater "que les quartiers qui ont été attaqués au chimique dans la périphérie immédiate de Damas, ne sont plus menacés par le chimique mais restent en situation de blocus, encerclés. Et qu'on y crève de faim".
Et l'ancien patron de MSF assure que "les milliers de gens qui habitent encore dans ce quartier
n'ont plus de quoi se nourrir et cela depuis très longtemps alors même qu'ils
sont à très peu de distance des dispositifs de l'aide internationale".
"Le blocus par la faim n'est pas plus civilisé que le chimique"
D'où son appel à la communauté internationale pour qu'elle fasse pression sur Damas pour obtenir des trèves :"Le blocus par la faim n'est pas plus civilisé que le chimique."
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