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SeaFrance : "Même si le dossier est difficile, nous avons une obligation de résultats" - Thierry Mariani

Le tribunal de commerce de Paris se penche à nouveau ce matin sur le dossier Seafrance. Sur la table, la dernière version du dossier de coopérative ouvrière pour sauver les 880 salariés. Hier en réunion, les ministres ont évoqué les autres pistes, si la liquidation de Seafrance intervient dans la semaine. Invité de France Info ce matin, Thierry Mariani assure que le gouvernement a "une obligation de résultats". C'est à dire "faire en sorte que si la société n’est pas reprise, on arrive, pour la totalité des salariés si possible, à retrouver quelque chose", explique le ministre des Transports.
Article rédigé par Célyne Baÿt-Darcourt
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (©)

C'est le jour J pour SeaFrance et ses 880 salariés. Le
tribunal doit se prononcer sur la seule offre de reprise, celle de la société
coopérative portée notamment par la CFDT maritime Nord-Pas-de-Calais. La
décision est incertaine. Il manque toujours 50 millions d'euros pour faire
repartir la machine.

En coulisse, l'après Seafrance se prépare. Le gouvernement et
des salariés non syndiqués travaillent sur une offre du danois DFDS, allié au
français Louis Dreyfus.

Mais parallèlement, on apprend ce matin dans le quotidien Libération
que l'exploitant
du tunnel sous la Manche Eurotunnel entend soutenir le projet de sauvetage de
SeaFrance par ses employés en se portant acquéreur des navires de la compagnie
de ferries transmanche. "Une
entreprise comme Eurotunnel qui s’intéresse à SeaFrance, c’est une bonne nouvelle", réagit sur France Info le ministre des Transports.

Il est probable que le
Tribunal de commerce mette sa décision en délibéré à quelques jours.

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