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Rythmes scolaires : Delanoë veut que l'aide soit "définitive"

Invité de France Info ce lundi, le maire de Paris a défendu la réforme des rythmes scolaires mais il a demandé que l'aide de l'Etat soit garantie de façon "définitive". Il a aussi estimé que sur le plan fiscal, il était "normal que Paris soit solidaire, mais il y a des limites". D'où son "stop".
Article rédigé par franceinfo
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"Actuellement la réforme ( des rythmes scolaires) coûte 150 euros par enfant. Par exemple à Paris, en 2014, ça coûtera 50 millions d'euros mais l'Etat et la Caisse d'allocations familiales vont financer 30 millions. Et le Premier ministre a garanti la pérennisation du fonds de soutien aux collectivités locales. Il faut le faire de manière définitive" a demandé Bertrand Delanoë qui juge que dans cette affaire, le Premier ministre a été "tout à fait réglo avec les collectivités locales".

Le maire de Paris est plus critique sur la fiscalité, même s'il ne veut pas que "sa position soit mal comprise " : "Il faut que tout le monde apporte sa
contribution au redressement du pays. L'effort n'est facultatif pour personne. Il est normal que Paris soit solidaire, mais il y a
des limites
."

"J'ai dit stop"

Et Bertrannd Delanoë s'explique : "Il se trouve que pour l'année 2014,
Paris va contribuer à la solidarité territoriale, ce qu'on appelle la péréquation,
pour 364 millions d'euros. Et que par ailleurs, l'effort qu'a demandé l'Etat
aux collectivités locales, d'1.500 millions, pèsera pour 120 sur le budget de
la ville de Paris. Tout cela pour l'année 2014. Donc comme se crée un 6e
fonds de péréquation pour encore prélever de l'argent, j'ai dit stop".

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