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Rapporteur du budget : la taxation des plus-values "n'est pas abandonnée"

Invité ce jeudi matin de France Info, le député socialiste Christian Eckert, qui est le rapporteur général de la commission des finances a estimé que dans l'affaire de la taxation des plus-values de cession, le gouvernement a surréagi: "Quand on cède un peu trop vite, on a tendance à avoir de la surenchère..." Mais même si le gouvernement a fait des "concessions" a-t-il dit, le principe de cette taxation n'est pas abandonné.
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
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"Il y a eu des surréactions préjudiciables à la fabrication
de la loi. On a raconté des tas de choses qui n'étaient pas vrai"
s'agace  Christian Eckert qui a critiqué sur son blog la puissance des lobbies. Et il insiste: "Les revenus du capital y compris ceux qui consistent à faire des plus-values quand on vend des parts dans les entreprises doivent être considérés comme des revenus et à ce titre taxés proportionnellement sur le barême de l'impôt sur le revenu. C'est une mesure forte et nouvelle et nous la mettrons en oeuvre."

Il rejette ainsi la demande de retrait formulée sur France Info par  Laurence Parisot au nom du Medef et de plusieurs organisations patronales.

La majoration de l'impôt sur les sociétés reconduite?

Cette taxation des plus-values fera l'objet de "concessions " en matière de "délais, d'abattements, de rétroactivité". Mais le rapporteur du budget a aussi été clair: "Si on lâche 500 millions de concessions d'un coté, il faut évidemment trouver 500 millions de recettes supplémentaires et il y aura reconduction - en tout cas c'est la proposition qui va être faite au parlement - de la majoration exceptionnelle de l'impôt sur les sociétés que la droite avait mise en place".

Il a aussi évoqué  la possibilité de faire passer les loyers et locations de machine d'une déductibilité totale à un taux de 85%:  "C'est un dossier d'un impact financier considérable. Aujourd'hui, la France est le seul pays où on autorise toutes les entreprises à déduire de l'impôt sur les sociétés la totalité de leurs frais financiers. C'est excessif."

 

 

 

 

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