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NKM sur France Info : "ceux qui veulent discréditer N.Sarkozy sont prévenus"

La candidate UMP à la mairie de Paris, Nathalie Koscuisko-Morizet, était l'invitée de France Info ce mardi matin. Elle est revenue sur le non-lieu de Nicolas Sarkozy dans l'affaire Bettencourt. Tout en refusant de se prononcer sur un retour politique de l'ex-président, elle estime qu'il s'agit d'un échec de ceux qui ont tenté de le discréditer. Sur la campagne à Paris, elle soutient la candidate UMP opposée à Jean Tibéri dans le 5ème arrondissement et assume sa campagne sur la sécurité.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Nathalie Koscuisko-Morizet se refuse à se prononcer sur le retour de Nicolas Sarkozy en politique : "si je dit oui ou si je dis non, ça pourra être interprété comme pouvant être un écho d'une de ses volontés ". Mais quoiqu'il en soit, elle estime que son non-lieu est un signal à "ceux qui sont tentés de le discréditer par des arguties juridiques ". "On peut souhaiter ou ne pas souhaiter son retour, mais on ne le fait pas avec des moyens de cette nature ". Pour elle, le dossier était vide et chacun le savait depuis longtemps.

Sur la campagne municipale à Paris, qui l'oppose principalement à la socialiste Anne Hidalgo, elle soutient clairement Florence Berthoud dans le 5ème arrondissement. Cette dernière a annoncé sa candidature comme tête de liste UMP dans le fief de Jean Tibéri. NKM souligne qu'elle veut "le rassemblement et le renouvellement ". Un créneau qu'elle a défendu dès sa campagne pour les primaires, largement remportée. Si elle ne rejette pas totalement Dominique Tibéri, le fils de Jean Tibéri, il est prié de prendre sa place dans la queue et non comme tête de liste automatique : "il n'y a pas de droit de suite ", tranche la candidate, qui fait de ce thème un de ses axes de campagne contre la gauche.

Autre thème de campagne fort, la sécurité. Elle l'assume et accuse la Ville de Paris d'avoir laissé les effectifs des agents chargés de la sécurité fondre au fil des ans.

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