Luc Chatel annonce le lancement dès lundi d'un audit de l'UMP
"L'équipe qui a été nommée hier va permettre le rassemblement " assure Luc Chatel qui rejette les éventuelles critiques sur la nouvelle organisation dont il défend la "légitimité juridique " : "Jean-Pierre Raffarin, François Fillon et Alain Juppé, tous les trois anciens Premier ministres ont reçu délégation du bureau politique, qui en a tout à fait la légitimité juridique de par nos statuts, pour administrer le mouvement pendant ces trois mois " jusqu'au congrès. Et le nouveau secrétaire général s'est dit convaincu que "l'équipe qui a été nommée hier va permettre le rassemblement ".
Objectif : organiser un "congrès au-dessus de tout soupçon"
"C'est important l'accord que nous avons trouvé hier. Il y a eu un sursaut de survie, un sursaut salutaire. Nous avons franchi une étape importante. Ce qui est important maintenant, c'est que dès lundi, jour de notre prise de fonction, nous puissions mettre en place une direction provisoire qui gère le parti et les affaires courantes d'ici novembre. Et surtout qui organise un congrès au-dessus de tout soupçon " a déclaré Luc Chatel.
Bygmalion : le "sentiment d'avoir été floués"
Et il annonce l'intention des nouveaux dirigeants de "tourner le dos à un certain nombre de pratiques " : "L'affaire Bygmalion a scandalisé et scandalise à juste titre les Français. Et nous même dirigeants du parti qui avons le sentiment d'avoir été floués. Donc nous allons prendre avec François Fillon, Jean-Pierre Raffarin et Alain Juppé prendre des décisions qui tournent le dos à ces pratiques. Et notamment en organisant un audit des comptes et un audit du fonctionnement interne du parti. Nous allons le lancer à partir de lundi en travaillant sur l'organisation interne du parti".
Nicolas Sarkozy, et sa "décision courageuse" de 2012
Quant à Nicolas Sarkozy, c'est "à lui de décider ce qu'il souhaite faire. C'est à lui de se positionner. Je n'ai pas à être son porte-parole. Il s'est adressé aux Français en mai 2012 où il avait pris une décision courageuse, qu'il a très bien expliquée. C'est à lui de s'adresser, le cas échéant, aux Français, s'il décide de revenir sur cette décision, s'il décide de s'engager à nouveau dans la course. S'il le fait, nous prendrons toutes les dispositions et la question majeure, c'est que cette élection se passe bien".
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