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Le président du Parlement européen "préoccupé" par l'Italie

Invité de France Info en duplex d'Oslo où il va recevoir le Nobel de la paix de l'Union européenne, Martin Schulz a estimé que ce prix était "bien mérité". Il a regretté les divisions des Etats membres dans le domaine de la politique étrangère. Avant de se déclarer "préoccupé" par l'annonce de la démission de Mario Monti.
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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La démission annoncée du président du Conseil italien semblait ce lundi matin le principal sujet d'inquiétude du président du Parlement européen: "Je suis préoccupé. Mario Monti avec son gouvernement ont stabilisé l'Italie. Et l'Italie est un pays du G8. C'est un des pays de l'Union européenne. Et la stabilisation de l'Italie a stabilisé l'Europe entièrement".

Cette stabilité est aujourd'hui en péril ? "C'est exactement ce que je voudrais dire".

Sur le plan plus général de l'influence, ou plutôt du manque d'influence  de l'Union européenne sur les grands dossiers internationaux, Martin Schulz rejette la responsabilité sur les Etats membres qui "bloquent une position  commune ". Et il s'agace de cette situation :

"Les 27 Etats membres courent dans les différentes
directions et blâment ensuite l'Union européenne..."

Un Nobel "bien mérité"

Malgré les critiques, le président du Parlement européen juge "bien mérité" le prix Nobel de la paix décerné à l'Union européenne car "c'est un projet incomparable de la paix, de la justice sociale
et de la stabilité pour lesquels notre continent est admiré partout dans le monde.
C'est un grand honneur et pour chacun individuellement, un moment émouvant dans
la vie. Je n'ai  jamais osé croire être un élément d'une
telle cérémonie comme aujourd'hui".

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