Florange : Bartolone salue le "retour de l'Etat stratège"
Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault est venu expliquer
devant le groupe socialiste ce mardi les décisions du gouvernement dans le
dossier Florange, et notamment la décision d'accepter les propositions de
Mittal plutôt que celles des repreneurs "dont le projet apparaissait comme
moins solide."
Claude Bartolone a insisté sur le rôle de d'Arnaud
Montebourg, qui a "tordu le bras de Mittal " en engageant une "épreuve de force ", ce qui a permis d'obtenir les 180 millions d'euros "que Mittal ne
voulait pas lâcher au mois de septembre" . Et il est catégorique: "La solution retenue est plus respectueuse des emplois sur
l'ensemble des sites de la France que possède Mittal, aussi bien à Dunkerque que dans le sud. "
Autrement dit : chacun a joué son rôle:
"Cette idée de nationalisation, c'est le retour de l'Etat stratège. Un Etat qui ne veut pas que son industrie disparaisse, que ses emplois disparaissent".
Et il a affirmé que les parlementaires surveilleraient l'application de l'accord, au nom des salariés: "Je veux leur montrer que Florange ne sera pas Gandrange 2, Mittal a pris des engagements et il devra les respecter à l'euro près et s'il ne devait pas avoir ce respect, nous verrons ce que nous ferons."
"Un petit SMS d'amitié" à Jérôme Cahuzac
Interrogé sur le compte en Suisse qu'aurait possédé le ministre du Budget selon Mediapart, Claude Bartolone a indiqué qu'il avait apporté son soutien à Jérôme Cahuzac : "Je lui ai envoyé juste avant d'entrer en studio un petit SMS d'amitié car franchement je n'y crois pas un seul instant. Je vois mal Jérôme Cahuzac, qui est un
responsable politique et un individu intelligent, avoir les postes de
responsabilités qui sont les siens et avoir eu ce genre de comportement, donc je n'y crois pas."
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