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F.Bayrou ne "regrette pas" d'avoir voté Hollande

Alors qu'il n'est pas certain d'être réélu député de Pyrénées-Atlantiques, le président du MoDem reconnait que certains de ses électeurs ont pu être "choqués" par son vote au second tour de l'élection présidentielle. François Bayrou estime par ailleurs que le président de la République a raison d'envisager une intervention internationale en Syrie.
Article rédigé par Célyne Baÿt-Darcourt
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
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Bayrou menacé dans son fief des Pyrénées-Atlantique

Alors qu'il est député dans ce département depuis 1986, François Bayrou est donné perdant par deux sondages dans la 2eme circonscription des Pyrénées-Atlantiques. Le président du MoDem relativise en affirmant que "ça n'a jamais été facile" dans ce département. "Je n'envisage jamais les hypothèses les plus négatives" , répond-il quand on lui demande s'il envisage une défaite.

François Bayrou reconnaît toutefois que certains électeurs ont pu être déroutés par son vote en faveur de François Hollande au second tour de l'élection présidentielle. "Je crois qu'un certain nombre d'entre eux a été heurtés ou choqués parce qu'ils avaient dans la tête [...] le droite-gauche comme une frontière qui est très difficile à dépasser". Et quand on lui demande s'il regrette son vote, il répond : "Je ne regrette pas" . Pour conclure : "On a besoin de rassembler l'énergie du pays pour reconstruire ce qui doit l'être" , dans la situation de crise que connaît la France aujourd'hui. 

Syrie : "Hollande a raison"

François Hollande n'excluait pas hier soir une intervention internationale en Syrie à condition qu'elle se fasse sous mandat de l'ONU. A ce sujet, François Bayrou estime qu'il "ne faut rien exclure. François Hollande a eu raison de dessiner cette hiérarchie des sanctions [...] on peut commencer avec des sanctions extrêmement dures du point de vue économique et diplomatique" pour ensuite ne pas exclure une intervention de la communauté internationale. Tout en reconnaissant que "ce n'est pas rien d'intervenir en Syrie".
François Bayrou reconnait enfin que les "débuts internationaux (de François Hollande, ndlr) sont de bon aloi".  

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