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Collectif budgétaire : "Exactement à l'encontre de ce qu'il faudrait faire" (Bernard Accoyer)

Le parlement doit voter cet après-midi la loi de finances rectificative. Objectif du gouvernement, faire rentrer 7 milliards de plus dans les caisses de l'Etat. Pour cela, les ménages et les entreprises vont être mis à contribution pratiquement à parts égales. L'UMP Bernard Accoyer, ancien président de l'Assemblée nationale, dénonce les orientations budgétaires du gouvernement Ayrault.
Article rédigé par Célyne Baÿt-Darcourt
Radio France
Publié Mis à jour
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"Cette loi rectificative, ce ne sont que des impôts complémentaires et des mesures anti-compétitivité ", affirme Bernard Accoyer. Et l'ex-président (UMP) de l'Assemblée nationale de lister toutes les mesures budgétaires "anti-constitutionnelles " décidées par le gouvernement, parmi lesquelles "la fin de l'exonération des heures supplémentaires , la suppression de la fiscalité anti-délocalistion , une augmentation globale du coût du travail , l'augmentation des droits de succession ", bref... Des mesures "dogmatiques qui voulaient faire le contraire de ce qui a été fait par la majorité précédente ", estime le député UMP de Haute-Savoie. "Il fallait défaire ce qui a été fait ", résume-t-il.

Et l'abscence de hausse de la CSG dans le budget 2013 ne le rassure pas pour autant. "C'est peut-être une bonne nouvelle mais attendons de voir ce qui va être décidé dans la loi de finances dont nous allons discuter à l'automne. Je rappelle que le président de la République lui-même n'a pas écarté une hausse de la CSG ", prévient-il. Bernard Accoyer dénonce "des mesures qui vont exactement à l'encontre de ce qu'il faudrait faire . C'est particulièrement préoccupant. "

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