"On ne va pas gâcher le plaisir de se retrouverensemble", commente François Rebsamen alors que dans un sondage CSA-Les Échos,la cote de confiance de François Hollande passe sous les 50%, tout comme celle de Jean-Marc Ayrault.Pourle sénateur-maire de Dijon, il faut laisser du temps au temps pour que les mesuresprises aient un effet. "Tout ne va pas se faire en trois mois, il faut êtredans un effort de pédagogie" , explique-t-il.Lors de cette Université d'été, les socialistes vont devoirdéfinir leur nouveau rôle alors que le PS détient tous les pouvoirs. SelonFrançois Rebsamen, "c'est une chance historique pour le PS de se transformer en un grand parti social-démocrate dont notre pays a besoin. Il faudraaccompagner le changement et éclairer l'avenir".Mais François Rebsamen a également la dent dure contre les socialistesqui ont critiqué le gouvernement. C'est le cas de l'aile gauche du PS qui s'opposenotamment au Traité européen :"Les critiques sont malvenues. Ceux élusavec le programme de François Hollande devraient peut-être être respectueuxavec les engagements de François Hollande."Enfin, François Rebsamen affirme ne pas être candidat à lasuccession de Martine Aubry à la tête du PS si cette dernière venait à partir. Lenom du successeur devrait être connu assez rapidement explique-t-il. En tous cas "avant le congrès de Toulouse" en octobre prochain.