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BHL : "Pas de chaos" en Libye

Bernard-Henri Lévy estime que la situation libyenne décrite par les médias n'est pas la bonne, à la veille des élections législatives. Le philosophe, très impliqué dans la révolution libyenne, assure par ailleurs que la torture n'est pas généralisée dans le pays.
Article rédigé par Célyne Baÿt-Darcourt
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
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Lybie

A la veille des premières élections législatives libres en Libye, BHL se veut rassurant sur la sérénité et la sécurité autour du scrutin. Selon lui, la situation est "très différente de l'image qui en est très souvent donnée dans les médias" . Ce n'est pour lui "certainement pas le chaos [...] le règne généralisé des milices [...] certainement pas l'incivilité et l'insécurité que l'on nous rapporte" . Bernard-Henri Lévy reconnait qu'il puisse y avoir quelques difficultés pour la tenue des élections, des "incidents dans les bureaux de vote" . Mais selon lui, la Libye n'est pas "une sorte de poudrière ou de volcan dont les artificiers seraient les miliciens rivaux".

Torture en Libye  

Il reconnaît qu'il "est surement vrai" qu'il y ait de la torture en Libye, mais pas de "manière généralisée, couverte par le autorités ". Il imagine aussi qu'il puisse exister "des centres de détention clandestins" , mais il n'y a pas selon lui "d'horribles forfaits" dans ces lieux. 

Réunion sur la Syrie à Paris

Une centaine de pays sont réunis aujourd'hui à Paris pour faire pression sur la Russie et la Chine pour un départ de Bachar al-Assad. Pour Bernard-Henri Lévy, "c'est déjà très important qu'elle se tienne [...] que la moitié de la planète soit réunie ici à Paris".
Le philosophe attend "qu'on arrête les palabres dans les grands hôtels" et qu'on prenne des décisions pour "arrêter la litanie sinistre" des morts. 

Intervention possible en Syrie ?

Pour BHL, "l'intervention (militaire, ndlr) est probablement plus facile en Syrie qu'en Libye [...] il faut arrêter ne nous raconter des histoires [...] l'ensemble du monde arabe veut en finir avec Bachar al-Assad ". Le philosophe reconnaît que le véto russe et chinois au conseil de sécurité de l'ONU empêche d'aller plus loin mais il compte aujourd'hui sur François Hollande et Laurent Fabius.

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