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SNCM: "La CGT va saisir un juge d'instruction" (Frédéric Alpozzo)

Après 17 jours de grève, le travail va reprendre à la SNCM. Frédéric Alpozzo, secrétaire général du syndicat CGT des marins, est l'invité de 19h15. Il accuse le gouvernement de ne pas avoir tenu ses engagements.
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Frédéric Alpozzo, délégué de la CGT-marins de la SNCM © maxPPP)

La reprise du travail a été votée à la SNCM après une grève de 17 jours. La société reste en sursis. Les organisations syndicales ont obtenu un moratoire de quatre mois qui exclut tout redressement judiciaire immédiat.

Pour le leader de la CGT-SNCM, Frédéric Alpozzo, "l'Etat n'a pas respecté ses engagements écrits ". Le secrétaire général raconte: "des efforts de restructuration ont été demandés ", en l'échange de "commandes de navires ", "pour pérenniser un niveau d'emploi et garantir l'avenir de l'entreprise et des salariés ".  Frédéric Alpozzo accuse le gouvernement et l'actionnaire principal de la SNCM, Transdev, d'une entente illicite au profit "d'autres armateurs ".

Alors que Manuel Valls a affirmé privilégier la voie d'un redressement judiciaire pour la SNCM, Frédéric Alpozzo demande à rencontrer le premier ministre "rapidement, pour une clarification ". Il annonce également que la CGT s'apprête à saisir "un juge d'instruction ". Il dénonce un "conflit d'intérêt " qui amènerait au démantèlement de la SNCM au profit de son concurrent Corsica Ferries.

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