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Régionales Grand Est : Florian Philippot croit "à la mobilisation des abstentionnistes"

Le candidat Front national dans le Grand Est, invité de France Info vendredi, croit à une très forte "dynamique" sur son nom et à "la mobilisation des abstentionnistes" du premier tour.
Article rédigé par Jean-François Achilli
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Florian Philippot, tête de liste du Front national dans le Grand Est © Radio France)

Dans la région du Grand Est, qui rassemble Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, le second tour des élections régionales du dimanche 13 décembre se présente avec la configuration d’une triangulaire. Au premier tour, le FN est arrivé en tête, suivi par Les Républicains et la liste socialiste. Le candidat PS n’a pas suivi les consignes de retrait données par son parti.

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Florian Philippot, tête de liste aux régionales dans le Grand Est, a commenté le sondage de l'Institut Elabe publié jeudi. Selon cette enquête, Jean-Pierre Masseret, candidat dissident de gauche recueillerait 16% des suffrages au second tour, à peu près comme au premier tour. D’après cette photographie, le candidat LR-UDI-MoDem, Philippe Richert, l'emporterait d'une courte tête dimanche avec 43% des suffrages, contre 41% pour le candidat FN. Florian Philippot croit toutefois en sa victoire, avec "la mobilisation des abstentionnistes du premier tour qui veulent le changement qui ne pensaient pas qu'on serait si haut au premier tour et de gens qui se disent : 'A quoi ça sert de remettre toujours les mêmes au pouvoir ?'" en ciblant ses adversaires.

Par ailleurs, le candidat FN a dénoncé "toute une caste, toute une oligarchie" qui dit-il "s'est mise à essayer de terroriser les électeurs" . Il a cité "un grand patron subventionné", "des présidents d'université" , "des maires dans les régions qui utilisent du matériel municipal pour faire de la propagande"

Interrogé sur son programme, Florian Phillipot a dit son intention de se battre pour arrêter "les 350.000 euros de subventions régionales pour l'accueil des migrants ". "Et je me battrai avec tous les outils de la région en faveur de la laïcité et contre le communautarisme" a-t-il conclu. 

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