Les tensions sociales inquiètent le gouvernement
Des mouvements sociaux qui
s'agrègent ou une manifestation qui
Le gouvernement confirme qu'il surveille les tensions sociales. Les services de
renseignements sont chargés de recenser les plans sociaux et les situations
critiques. Et Manuel Valls, le ministre de l'intérieur, l'assume.
Et la déception est d'autant plus grande que ceux qui attendent cette relance
sont ceux précisément qui avaient votés pour François Hollande. Et à
l'intérieur du PS à la gauche du parti, au Front de gauche et chez les Verts, on
évoque aussi ce risque d'implosion sociale.
Les positions se radicalisent pour être en phase avec cette contestation. La
politique d'austérité où les vieilles fractures sur l'Europe se rappellent au
bon souvenir du pouvoir socialiste. Comme l'explique le numéro un du PCF Pierre
Laurent.
Face à la peur d'un dérapage ou d'une explosion le pompier Montebourg le ministre
du Redressement productif et l'attente
d'une hypothétique relance économique ne suffisent plus à ceux qui avaient
reçu la visite et les promesses du candidat Hollande. La droite avait su
pendant les années de crises éviter un embrasement social.
Mais ce n'est pas pour ça qu'elle ne le redoutait pas. Nicolas Sarkozy a souvent
parlé de la France comme d'un pays éruptif. Il craignait lui aussi que des
mouvements sociaux et des colères s'agrègent jusqu'à devenir incontrôlables. Son
ancien ministre de l'Intérieur Claude Guéant qui l'évoque.
Ce qui ne veut pas dire que la droite n'a pas eu le droit non plus à son lot de
manifestations. Mais ces 10 dernières années avec un président – ministre de
l'Intérieur, elle avait acquis un certain savoir-faire en matière de maintien
de l'ordre. Le nouveau pouvoir est en train d'acquérir un peu d'expérience en
la matière.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.