Le Foll : sortir de l'Europe pour faire face au terrorisme est "un mensonge historique"
Face à la menace terroriste, Stéphane Le Foll a réagi ce mercredi sur France info face aux tentations de quitter l'Union européenne. Selon le porte-parole du gouvernement : "Face au terrorisme [...] tous ceux qui laissent penser que c'est en étant chacun chez soi et chacun pour soi qu'on va régler le problème, c'est un mensonge historique qu'ils font devant leur peuple ".
Stéphane Le Foll a également fait allusion à la situation en Grande-Bretagne et au Brexit : "J'ai vu et j'ai entendu la situation économique qui s'est largement dégradée. Ceux qui ont vendu la sortie de l'Union comme solution à tout ont menti ". Le ministre de l'Agriculture a ajouté que "c'est en s'organisant et en étant cohérent qu'on réglera les problèmes, c'est une certitude ".
Concernant l'idée d'une défense européenne commune, Stéphane Le Foll estime que "l'Europe ne pourra pas rester comme elle est sans cette capacité à pouvoir agir de concert ". Le porte-parole du gouvernement a ajouté : "On ne va pas faire une armée commune, mais on ne peut plus raisonner sans avoir une logique de défense commune " avec une coordination des armées européennes et des actions communes.
"La mauvaise idée" de Geoffroy Didier
Geoffroy Didier, candidat à la primaire de la droite et du centre a proposé de mettre en place des tests de radicalisation dans les collèges et les lycées. Pour Stéphane Le Foll, c'est "une mauvaise idée". Ce dernier a estimé que la primaire de la droite et du centre va faire naître "beaucoup d'idées dans tous les sens " et qu'il fallait "garder un peu de responsabilité ".
Selon le ministre de l'Agriculture, "poser des questions comme cela, ce n'est sûrement pas la bonne manière pour détecter " des individus radicalisés. "Par définition ", a ajouté le ministre, "celui qui est radicalisé essaiera de le cacher ".
Stéphane Le Foll a expliqué qu'il fallait faire de la pédagogie autour de Daech dans les établissements scolaires et expliquer que la voie proposée par le groupe Etat islamique était "une impasse ".
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