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"Ce n'est pas le moment de toucher à la taxe sur les billets d'avion !" (Douste-Blazy)

Invité de France Info, Philippe Douste-Blazy, désormais président d'Unitaid, s'insurge contre la réduction annoncée de la "taxe Chirac", cette taxe d'un euro par billet d'avion qui finance les programmes d'Unitaid. Cette taxe rapportait 110 millions d'euros par an...
Article rédigé par Jean-François Achilli
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Philippe Douste-Blazy demande à François Hollande de revoir sa décision sur la réduction de la taxe © RADIOFRANCE/AFP)

Pourquoi réduire la contribution de la France à Unitaid ? Pourquoi passer de 110 à 80 millions d'euros ? Pour respecter les engagements internationaux de la France contre Ebola, dit-on. Reste qu'il y a aujourd'hui un mécontent : Philippe Douste-Blazy, ci-devant président d'Unitaid. Il était l'invité de France Info ce lundi matin.

"Nous sommes les premiers à avoir inventé cette microscopique taxe sur les billets d'avion" - un euro par billet - rappelle Philippe Douste-Blazy. Cette taxe, surnommée "taxe Chirac", sert à financer les programmes d'Unitaid, l'organe de l'ONU destiné à favoriser l'accès aux médicaments contre les grandes pandémies ou la malnutrition. Le problème, c'est que 12 pays seulement participent à cette taxe... 

"J'espère que François Hollande va réagir" , s'enflamme Philippe Douste-Blazy. Qui rappelle ce chiffre : "Un enfant sur quatre souffre de malnutrition chronique dans le monde" .

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