Stanislas Niox-Chateau (Doctolib) : "Chaque mois, 12 millions de Français utilisent nos services"

Doctolib est "la première plateforme de e-santé en Europe", a annoncé Stanislas Niox-Chateau, président et fondateur de Doctolib, mardi 28 novembre dans L'interview éco sur franceinfo. L'entreprise de l'invité de Jean Leymarie vient de lever 35 millions d’euros, seulement quatre ans après sa création. "Pour changer la santé de demain, il faut des nouvelles fonctionnalités, des usages simples", s'est justifié Stanislas Niox-Chateau.

Doctolib est devenu le leader européen de la prise de rendez-vous médicaux en ligne. "Chaque mois, 12 millions de Français utilisent nos services", a chiffré Stanislas Niox-Chateau, avant de spécifier que "toutes les spécialités sont réservables en ligne. On a 30 000 praticiens, 800 établissements de santé réservables".

Lutter contre les rendez-vous non honorés

Stanislas Niox-Chateau estime à 100 millions le nombre de rendez-vous auxquels les patients ne se présentent pas. "On lutte contre ces rendez-vous non honorés, avec des mails, des SMS de rappel et avec l'annulation en ligne", énumère le président de Doctolib.

Si ce logiciel de gestion de rendez-vous est facturé 109 euros par mois aux praticiens, il "restera gratuit" pour les patients, a assuré Stanislas Niox-Chateau. L'idée est de "faciliter" la prise de rendez-vous, soutient le fondateur de Doctolib, tout en garantissant que le médecin "garde la main sur son emploi du temps".

Simplifier le quotidien des praticiens

L'objectif pour Doctolib est de "simplifier le quotidien des professionnels de santé", notamment en "réduisant le temps de secrétariat", a explicité Stanislas Niox-Chateau, qui assure qu'"aucun" médecin n'a licencié de secrétaire à cause de l'utilisation de Doctolib.

L'entreprise, leader sur le marché, n'a pas pour projet de racheter ses concurrents, a assuré le président de Doctolib. "On est plutôt dans une logique d'élargir la communauté de praticiens" autour de Doctolib, a-t-il expliqué. "On est la première plateforme de e-santé en Europe", s'est targué Stanislas Niox-Chateau, qui souhaite maintenant continuer à exporter son logiciel en Allemagne.