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Présidentielle 2022 : "Le risque de manipulation de l’élection était présent", selon le secrétaire général de Google France

La lutte contre la désinformation durant la campagne présidentielle était un enjeu majeur, estime Benoit Tabaka, secrétaire général de Google France.

Article rédigé par franceinfo, Emmanuel Cugny
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Benoit Tabaka, secrétaire général de Google France, le 4 mai 2022. (FRANCE INFO / RADIO FRANCE)

Lutte contre la désinformation, protection des données personnelles, Google a été très actif pendant la campagne présidentielle. Invité éco de franceinfo mercredi 4 mai, Benoit Tabaka, secrétaire général de Google France, explique avoir mobilisé au quotidien 30 personnes pour notamment informer les différents candidats, "les aider à optimiser nos différents outils".

"Lutter contre la désinformation et protéger des risques de cyberattaques notamment avec le conflit en Ukraine auquel on fait face actuellement.""

Benoit Tabaka

à franceinfo

Selon Benoit Tabaka,"le risque de manipulation de l’élection était présent. On l’a vu dans d’autres élections auparavant, c’est pour cela que y travaillons depuis un an." Durant la campagne présidentielle dès lors qu’un contenu de désinformation ou de manipulation, contraire à la loi était détecté, comme par exemple briser la période de silence le jour de l'élection : "Une équipe intervenait et supprimait le contenu quand c’était nécessaire."

"Fixer un cap"

Récemment, les pays européens se sont mis d’accord sur le Digital Services Act (DSA) . Il s’agit de mieux faire respecter les lois européennes par les plateformes numériques. "Cette régulation était un besoin parce que cela fait déjà un quart de siècle qu’internet est entré dans les foyers, quasiment un quart de siècle que la régulation d’internet telle qu’elle s’applique aujourd’hui a été créée, souligne le secrétaire génaral de Google France. Le premier élément c’est de fixer un cap, ce qui a été fait dans le DSA, c’est dire : 'Il faut lutter contre la haine.' Mais ce n’est pas seulement le dire, c’est y mettre moyens humains et techniques. À côté de cela, l’intérêt c’est de nous donner un interlocuteur. Non seulement un régulateur mais quelqu’un qui va venir nous accompagner."

L'intégralité de l'interview à retrouver ici : 

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