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Philippe Martinez : "Les archaïques, c'est le Medef !"

Invité de France Info ce lundi soir, alors que le gouvernement a commencé ses consultations avec les partenaires sociaux pour le "plan d'urgence" pour l'emploi, le numéro 1 de la CGT attaque les dernières propositions du patronat. Et s’oppose à la réforme des indemnités prud'hommales en cas de licenciement.
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
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Franceinfo (Franceinfo)

Le chef de l’Etat prépare un nouveau plan contre le chômage, avec beaucoup plus de formations pour les chômeurs. Et, dans cette optique, Manuel Valls a d'ailleurs commencé à recevoir les partenaires sociaux ce lundi. Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, attend "plus de précisions" . Il demande au gouvernement de commencer par "un état réel des besoins en emplois".   Selon lui, "on ne peut pas résumer le problème du chômage à la formation" .

 

Le gouvernement se prépare à réformer le système des indemnités qu’un salarié peut obtenir devant les Prud’hommes, en cas de licenciement abusif, avec un plafond et un barème uniques, pour tout type de salarié. C’était une revendication des organisations d’employeurs.  La CGT s’y opposera : "Chaque situation est particulière, en fonction de l’âge du salarié, son âge, sa situation familiale, les conditions du licenciement, etc" .

"Revenir trente ou cinquante ans en arrière, ce n'est pas la modernité" 

Dans Le Journal du dimanche , plusieurs représentants patronaux, dont Pierre Gattaz (Medef) ont plaidé pour un nouveau contrat de travail, qui permettrait aux employeurs de licencier plus facilement en cas de difficulté. Selon eux, cela permettrait de rassurer les entreprises et les inciterait à embaucher. Philippe Martinez balaie cette demande : "Revenir trente ans ou cinquante ans en arrière, ce n’est pas la modernité." 

Le numéro 1 de la CGT propose lui, "plus de solidarité au sein du patronat entre les grands groupes qui ont beaucoup d’argent et les PME-TPE. Il faut mutualiser les moyens pour qu’on aide les privés d’emploi à s’insérer dans les PME. Les grosses entreprises pourraient cotiser dans une caisse commune, pour donner des moyens aux plus petites" .

 

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