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Plan d'urgence pour l'emploi : les partenaires sociaux reçus à Matignon

Les principaux leaders syndicaux et patronaux ont rendez-vous ce lundi à Matignon pour échanger avec Manuel Valls et tenter d'obtenir quelques précisions sur le plan d'urgence pour l'emploi que détaillera François Hollande le 18 janvier.
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Manuel Valls en compagnie de son conseiller social Aurélien Rousseau et de la ministre du Travail Myriam El Khomri © MaxPPP)

Le Premier ministre est chargé d'un dernier travail de débroussaillage. Ce plan d'urgence pour l'emploi, on en connaît les contours : 500.000 formations supplémentaires pour les chômeurs, a priori les moins qualifiés, selon la ministre du Travail. Ces formations seront axées sur les secteurs d'avenir, liés à la transition numérique et énergétique. Le tout pour un budget estimé à un milliard d'euros. Où trouver l'argent ? Les syndicats espèrent des précisions.

"La formation de 500.000 demandeurs d'emploi supplémentaire coûte au moins un milliard d'euros", met en garde Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière

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Un nouveau contrat d'apprentissage ? 

Il y a aussi la relance de l'apprentissage qui a chuté de 5% en un an. Un nouveau contrat, plus souple, pourrait voir le jour. On parle également d'aides à l'embauche, à destination notamment des PME - une prime de 1.000 à 2.000 euros. Ces aides ne séduisent pas franchement le patronat, qui réclame à la place un dispositif "zéro charges" sur les embauches dans les PME.

"Il faut surtout travailler sur le levier des charges sociales", estime François Asselin, président de la CGPME

Au-delà, les patrons prônent eux aussi des mesures d'urgence, pour "lever la peur de l'embauche",  des CDI "sécurisés" disent-ils, plus souples en fait, pour éviter d'avoir à payer de lourdes indemnités en cas de licenciement.

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