Nathalie Stubler (Transavia) : "Notre modèle économique nous permet de faire de la croissance"
La PDG de Transavia, la filiale low-cost d'Air France, défend son modèle, alors que deux compagnies françaises, XL Airways et Aigle Azur, viennent de faire faillite.
Les compagnies françaises traversent une zone de turbulences. Deux d'entre elles, XL Airways et Aigle Azur, ont mis sous la clé sous la porte. Invitée éco de franceinfo lundi 7 octobre, Nathalise Stubler, la PDG de Transavia, la filiale low-cost d'Air France, en croissance, affirme que son modèle économique est viable.
Des vols vers l'Algérie ?
La chute d'Aigle Azur et de XL Airways va-t-elle lui amener de nouveaux clients ? Une partie de l'activité d'Aigle Azur intéresse Nathalie Stubler : "Nous nous positionnerons sur les droits de trafic vers l’Algérie, déclare la dirigeante. Ces droits de trafic sont octroyés par la France et l’Algérie. Nous verrons ce que nous pouvons développer vers ce pays".
En revanche, l'activité de XL Airways, compagnie long-courrier, ne l'intéresse pas : "Transavia est positionnée définitivement sur du moyen-courrier, au départ de la France vers les pays européens et les pays du bassin méditerranéen. C’est grâce à ce modèle économique que nous sommes rentables".
Transavia connaît une plus forte croissance que sa maison-mère, Air France. Air France doit-elle passer au low-cost ? Pour Nathalie Stubler, la question est tranchée. C’est à travers sa filiale qu’Air France a choisi de se développer sur ce segment.
"On va continuer à se développer"
Le SNPL, syndicat majoritaire chez les pilotes au sein d’Air France et au sein de Transavia, a donné son accord au développement de Transavia. La compagnie va donc pouvoir dépasser le plafond de 40 avions prévu par un accord de 2014. Elle en a aujourd’hui 38. Combien en veut-elle ? Transavia n'a pas d’objectif chiffré, selon Nathalie Stubler.
Air France vient d’annoncer qu’elle allait compenser toutes ses émissions de CO2, sur ses vols intérieurs, à partir de l’an prochain. Transavia va-t-elle imiter sa maison-mère ? Nathalie Stubler préfère parier sur la baisse des émissions de CO2, en "continuant à faire baisser la consommation" de carburant des avions, notamment par l’action des pilotes : "L’écopilotage est quelque chose de très important".
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