"Le blocage des contenus nuisibles est extrêmement rapide", affirme Laurent Solly, directeur général de Facebook France
Le directeur général de Facebook France défend l'action du réseau social contre les fausses informations sur le nouveau coronavirus. Il affirme aussi que dans l'affaire Griveaux, les liens vers des contenus "nuisibles" ont été rapidement bloqués.
Avec le nouveau coronavirus Covid-19, de fausses informations se développent rapidement sur les réseaux sociaux. Invité éco de franceinfo lundi 24 février, Laurent Solly, directeur général de Facebook France, l’affirme : "Nous luttons contre les fausses informations". Concernant le coronavirus Covid-19, "nous supprimons toutes les informations fausses qui pourraient mettre en danger la santé de nos utilisateurs", a-t-il ajouté.
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Selon Laurent Solly, l’action la plus efficace est de lutter contre les fausses pages et les faux profils parfois créés automatiquement. "L’an dernier, au cours des neuf premiers mois, nous avons supprimé 5,4 milliards de tentatives de créations de fausses pages et de faux profils", a affirmé le directeur général de Facebook France.
Affaire Griveaux, "un blocage extrêmement rapide"
Le directeur général de Facebook défend aussi son action dans l’affaire des vidéos attribuées à Benjamin Griveaux. Selon lui, "cette vidéo n’a pas été vue ni sur Facebook ni sur Instagram". Quant aux liens renvoyant vers ces contenus "nuisibles", Laurent Solly assure que "le blocage a été extrêmement rapide".
Nous avons investi plusieurs milliards de dollars. Nous avons 35 000 modérateurs dans le monde qui travaillent 24 heures sur 24 pour protéger les utilisateurs. Nous avons fait des progrès.
Laurent Sollyà franceinfo
En France, et au niveau européen, les dirigeants politiques veulent responsabiliser les plateformes : "Il est nécessaire de moderniser et d’améliorer la régulation d’internet et des grandes plateformes, répond Laurent Solly. Nous faisons des efforts mais nous ne pouvons pas être seuls (…) Nous avons besoin du législateur. Seul, Facebook ne peut pas édicter toutes les règles."
Whatsapp pris en défaut ?
Sur l'application Whatsapp, filiale de Facebook, la confidentialité est-elle assez forte ? De nombreux numéros de téléphones d’utilisateurs de Whatsapp sont accessibles sur internet, via les moteurs de recherche. Une faille ? Non, selon Laurent Solly, pour qui "la sécurité de Whatsapp est totale" : "Il s’agissait de liens de groupes Whatsapp partagés publiquement sur des forums par des administrateurs de ces forums (…) Nous disons aux administrateurs que c’est leur responsabilité de partager ces informations plutôt dans l’espace privé. Si c’est dans l’espace public, ça peut être indexé sur les moteurs de recherche."
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