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"Face à l'augmentation du prix du gaz nous devons nous adapter" : Nicolas Broutin, président de Yara France

Le leader mondial de la production et de la commercialisation d'engrais azotés subit la hausse des prix du gaz, en important davantage d'ammoniac sur le sol européen. Le groupe norvégien investit aussi dans l'hydrogène 

Article rédigé par franceinfo, Isabelle Raymond
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Nicolas Broutin, PDG de Yara France, était sur franceinfo dans l'invité éco du 20 septembre 2022. (CAPTURE ECRAN / FRANCEINFO)

Yara France doit s'adapter à la hausse des prix du gaz. "Nous augmentons l'importation d'ammoniac sur le sol européen. De l'ammoniac produit à un coût compétitif, comme les Etats-Unis, Trinidad et l'Australie. Nous anticipons aussi certaines maintenances et formations, des travaux également sur certains sites " explique le président France Nicolas Broutin. Cela n'empêche pas la production d'ammoniac sur le sol européen avec un coût bien plus important. "Pour vous donner un ordre de grandeur, une tonne d'ammoniac produite sur le sol européen coûte 2500 dollars contre 1300 dollars sur le marché international. On a réussi sur certains segements de marché à accompagner des hausses de prix"  dit sobrement Nicolas Broutin.

Yara France a réalisé quasiment 900 millions d'euros de chiffre d'affaire l'an dernier en France, exploite trois sites sur le territoire français : le Havre (Seine-Maritime), Ambès (Gironde) et Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique), qui emploient au total quasiment cinq cents salariés. Les deux dernières usines produisent des engrais "et sont actuellement en pleine production" confirme Nicolas Broutin.

A Montoir-de-Bretagne, site classé Seveso haut, une fuite d'acide sulfurique a été détectée début septembre. "Ca peut faire partie des aléas d'un site industriel"  selon Nicolas Broutin qui dit avoir réalisé les travaux de mise en conformité nécessaires et demandés par la préfecture.

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