Covid-19 : "Il y a encore peu de pays à risque", selon Arnaud Vaissié, PDG d’International SOS
Pour le fondateur du leader mondial de l'assistance médicale aux entreprises, "les bonnes mesures permettent de contenir l'épidémie".
Pour l’Organisation mondiale de santé, l’épidémie de Covid-19 constitue maintenant une menace "très élevée". Invité éco de franceinfo vendredi 28 février, Arnaud Vaissié, cofondateur du groupe International SOS, spécialisé dans l'assistance médicale aux entreprises, veut, lui, remettre le phénomène "dans son contexte". "Si vous regardez ce qui s’est passé avec le SARS en 2003 ou avec H1N1 en 2009, c’était beaucoup plus important. Pour H1N1 en 2009, on a parlé de 250 000 morts", a-t-il expliqué.
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Arnaud Vaissié considère donc que le risque, à ce stade, est "relativement faible". Il insiste : "Il y a encore peu de pays à risque". Il déconseille le Japon, la Corée, la Chine, l’Iran. En revanche, il estime que "Singapour a réagi intelligemment à l’épidémie et a su la contenir."
"Les bonnes mesures permettent de contenir l’épidémie"
En 35 ans, International SOS est devenu le leader mondial des services médicaux et de l’assistance médicale aux multinationales. Ses 12 000 salariés interviennent dans 90 pays. Depuis le début de l’épidémie, le groupe est très mobilisé. Il a notamment participé au rapatriement des Français de Wuhan, en Chine.
International SOS aide surtout ses clients à élaborer des plans face à l’épidémie : "En prenant les bonnes mesures, on arrive à la contenir". Mais quelles mesures ? "Prendre la température de tous les salariés quand ils arrivent sur le lieu de travail ; dès qu’un salarié a des symptômes, avoir recours aux autorités sanitaires (…) ; commencer, comme à Singapour, le travail alterné, pour développer le télétravail", par exemple.
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