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Christophe Bonno (Agromousquetaires) : "Il faut mieux payer le porc de qualité"

Le cours du porc s’est effondré cette semaine, alors que la consommation de charcuterie est en chute libre. La filiale agroalimentaire d’Intermarché propose de mieux rétribuer les producteurs qui misent sur la qualité.
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
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Cette semaine, au marché du porc breton, les transactions ont repris à moins d’1,08 euros le kilo. Très loin du 1,40 euro/kg négocié l’été dernier par le gouvernement pour garantir le revenu des éleveurs. Cette baisse, habituelle en automne, aggrave les difficultés des producteurs.  Au même moment, la consommation de jambon et de charcuterie est en forte chute.

Les magasins Intermarché, avec leur filiale Agromousquetaires, sont un acteur majeur du secteur. Environ 45.000 porcs sortent chaque semaine de leurs trois abattoirs. Pour Christophe Bonno, directeur d’Agromousquetaires, la filière française doit miser sur la qualité : "Nous travaillons à des nouveaux cahiers des charges pour valoriser la viande de qualité (label rouge, bio…). L’idée est de mettre des bonus aux producteurs qui pratiquent des modes d’élevage différents. " Christophe Bonno propose de donner de la visibilité à ses partenaires producteurs, à travers un système de contractualisation sur les volumes et sur les prix.

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