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Aéronautique : en Occitanie, 600 postes toujours menacés chez Akka

Le PDG du groupe d’ingénierie, Mauro Ricci, affirme qu’il "continue à travailler pour préserver l’emploi". L'entreprise a subi de lourdes pertes avec la crise du Covid-19.

Article rédigé par franceinfo
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Mauro Ricci, le PDG d'Akka, groupe d’ingénierie et de conseil en technologie, invité éco de franceinfo, mercredi 17 mars 2021. (FRANCEINFO)

Akka commence à voir le bout du tunnel. Mais le groupe Mauro Ricci, le PDG d'Akka, durement touché par la crise du Covid-19, confirme qu’il va tailler dans ses effectifs dans la région Occitanie, berceau de l’aéronautique. Environ 600 emplois sont directement menacés.

À Toulouse, une diversification "beaucoup plus dure"

Invité éco de franceinfo, mercredi 17 mars, Mauro Ricci, le PDG d'Akka détaille son plan : "Avec -50% d’activité [en particulier chez Airbus], c’était 1 200 emplois supprimés. Nous avons lancé des programmes internes pour préserver l’emploi, préserver la compétence. Aujourd’hui, on a toujours un plan de sauvegarde de l’emploi qui est en cours pour 600 personnes. On continue de travailler pour essayer de sauvegarder l’emploi".

Les syndicats et des élus locaux reprochent à Akka de ne pas faire assez d’efforts pour limiter la casse sociale. Mauro Ricci répond que la situation toulousaine est particulière : "En région parisienne, nous avons réussi à diversifier les activités. Nous avons mis nos ingénieurs de très bon niveau sur des programmes dans le ferroviaire, dans les télécoms, dans le life science, dans le digital. À Toulouse la diversification est beaucoup plus dure".

Une activité qui reprend des couleurs

En 2020, le chiffre d’affaires du groupe Akka a reculé de 16,5%, à 1,5 milliards d’euros. Le résultat d’exploitation, lui, ressort à -170 millions d’euros. Mais Mauro Ricci observe une amélioration : "Nous progressons trimestre après trimestre".

Le dirigeant espère un rebond dans le secteur aéronautique : "Lorsqu’un programme redémarre, la charge de travail va être importante. On espère que Boeing lancera un avion. Leurs déboires commerciaux peuvent les y amener. Ça ferait réagir l’avionneur européen qu’est Airbus et pour nous, ça ferait forcément retrouver de la dynamique dans l’aéronautique".

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