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L'interview J-1. "La rentrée scolaire s'organise dans le chaos", estime Paul Vannier, en charge de l'éducation pour La France insoumise

Paul Vannier, le porte-parole éducation de Jean-Luc Mélenchon, et enseignant d’histoire-géographie dans un lycée de Seine-Saint-Denis, est l'invité de Yaël Goosz, jeudi, à J-1 de la pré-rentrée des enseignants.

Article rédigé par franceinfo, Yaël Goosz
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Paul Vannier, porte-parole éducation de Jean-Luc Mélenchon, invité de "L'interview J-1", jeudi 31 août 2017. (FRANCEINFO)

Vendredi 1er septembre, c'est la pré-rentrée des 861 000 enseignants de France. Sur franceinfo, Paul Vannier, en charge de l'éducation pour La France insoumise et enseignant d’histoire-géographie dans un lycée de Seine-Saint-Denis, est revenu sur les principales réformes mises en place par le gouvernement Philippe pour cette rentrée scolaire.

Moins de contrats aidés

Le gouvernement a prévu de supprimer massivement les contrats aidés dans l'éducation nationale. Certaines communes, prises au dépourvues, doivent reporter leur rentrée, faute de personnel. "La rentrée, qui se prépare, s'organise dans le chaos", affirme Paul Vannier sur franceinfo, citant la Réunion où "75% des mairies ont été contraintes de reporter de quatre jours la rentrée scolaire" ainsi que "des reports dans le Gard, dans le Calvados, à Mayotte car les maires sont dans l'incapacité d'assurer la sécurité des élèves."

Retour partiel à la semaine de quatre jours

Près d'un tiers des écoles primaires passent, dès la rentrée, à la semaine de quatre jours, revenant ainsi sur les quatre jours et demi instaurés sous le quinquennat Hollande. Pour Paul Vannier, le ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer "n'efface pas ce qu'a fait monsieur Hollande et ses ministres de l'Éducation. Au contraire, il va jusqu'au bout d'une logique, une logique territoriale, une logique qui conduit à une forme de balkanisation du service public d'éducation."

Les contrôles continus pour le bac

Le ministre de l'Éducation nationale a détaillé, mardi 29 août, le mode opératoire pour la réforme du baccalauréat prévue en 2021. Les concertations vont commencer en octobre. Au programme : moins d'épreuves et plus de contrôle continu. "Nous sommes vent debout contre cet objectif", indique Paul Vannier sur franceinfo, dénonçant le passage d'un "bac national, clé de voûte d'un système éducatif, [à] un bac local."

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