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Amélie de Montchalin, députée LREM : le budget 2018 est "cohérent", "courageux" et "juste"

Amélie de Montchalin, députée LREM de l'Essonne et "madame budget" dans la majorité, était l'invitée de Yaël Goosz à J-1 de la présentation du budget en conseil des ministres.

Article rédigé par franceinfo, Yaël Goosz
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Amélie de Montchalin, députée LREM de l'Essonne, invité de "L'Interview J-1" mardi 26 septembre. (FRANCEINFO)

"Le budget de la feuille de paie pour les Français"

Le gouvernement passe un test de crédibilité avec la présentation, mercredi 27 septembre, du premier budget du quinquennat Macron. Amélie de Montchalin, députée LREM de l'Essonne et membre de la commission des finances de l'Assemblée nationale, et invitée de L'Interview J-1, mardi, sur franceinfo défend un "budget de la feuille de paie pour les Français", "cohérent", "courageux" et "juste, parce qu'il donne une vraie matière à un objectif qui est de recréer de l'emploi en France".

Selon l'Observatoire français des conjectures économiques (OFCE), dans un rapport publié le 12 juillet, la moitié des gains des mesures fiscales vont bénéficier aux 10% les plus aisés. "Sur la justice sociale, mon sujet n'est pas de savoir, au fond, si c'est un, deux ou trois Français qui bénéficient des mesures [...] Ce qui compte, c'est que c'est un, deux, trois Français dont vous parlez, remettent leur patrimoine en jeu dans l'économie, qu'ils reprennent des risques", indique Amélie de Montchalin.

16 milliards d'euros d'économies : "On arrête le rabot"

Le 18 septembre, le gouvernement a annoncé un objectif d'économie de 16 milliards d'euros pour le projet de loi de finances 2018 : plus de 5 milliards devraient provenir de l'assurance maladie, 2,6 milliards des collectivités locales. Quant à l'effort de l'État, "notre logique est très simple : on arrête le rabot, on arrête d'être complètement aveugle en disant : 'Tout le monde, moins 0,5% sur les effectifs'. Ça ne sert à rien, ça ne marche pas", martèle Amélie de Montchalin.

La solution : "On coupe la dépense, là où elle n'a pas d'impact", indique la députée qui précise que les budgets concernés seront ceux du "logement", du "travail" et "en partie [la] politique de transport".

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