Par ailleurs, le premier ministre Jean-Marc Ayrault n'a"eu aucun contact" récent avec le président de la Fédérationfrançaise de football (FFF), Noël Le Graët. Matignon dément, donc lesaffirmations de ce dernier, qui déclare dans Le Parisien avoir reçu l'assurancedu Premier ministre lui-même que les clubs de football ne seraient pasconcernés par cette taxe.Accord emploi : les députés sous haute surveillanceL'Assemblée nationale s'empare aujourd'hui du projet de loisur la sécurisation de l'emploi, qui vise à introduire plus de flexibilité pourles entreprises, contre de nouveaux droits pour les salariés. A l'origine de cetexte, un accord entre le patronat et trois syndicats, signé en janvier.Legouvernement veut que cet accord soit strictement respecté, car c'est l'un desprincipaux outils censés permettre à François Hollande d'inverser la courbe duchômage d'ici la fin de l'année. Il est aussi la mise en pratique de ladémocratie sociale que le chef de l'Etat appelle de ses voeux, et souhaite mêmeinscrire dans la Constitution.Une méthode défendue ce matin par le ministre duTravail, Michel Sapin sur RTL : "Ceux qui disent "accord Medef" sont ceuxqui, dans leur for intérieur, ne sont pas convaincus des vertus du dialoguesocial, et qui pensent que les syndicats et les partis politiques de gauche nedoivent être que dans la contestation ou la confrontation. Or tout acteursyndical dans une entreprise sait qu'il y a un moment où c'est par lanégociation et le compromis qu'on avance "."Le parlement n'est pas une chambred'enregistrement", rétorque une partie des parlementaires de gauche.Poureux, pas question de se limiter au copié-collé d'un texte signé par seulementtrois syndicats. Le Front de gauche s'apprête à déposer 4 500 amendements. SurBFM TV, Jean-Luc Mélenchon rappelle que "l'intérêt général de la sociétéest représenté par les députés. Donc le peuple représenté par ses élus a sonmot à dire d'une manière qui n'est pas liée par l'accord ".Sur France 2, Marine Le Pen profite de l'occasion pour diretout le mal qu'elle pense de l'Europe et des "grands patrons" :"Je n'ai pas vu plus de garanties pour les salariés, j'ai vu plus deflexibilité. Et cette théorie de la flexibilité, elle vient de l'Union européenne,de la Commission de Bruxelles, avec le soutien du Medef bien entendu, c'est àdire beaucoup plus les grandes entreprises que les PME-PMI ".Les allocations familiales revues à la baisse pour les hautsrevenusC'est ce que préconiserait le rapport Fragonard, qui doitêtre rendu public mercredi. Selon le journal les Echos , ce rapport prône uneforte érosion des prestations familiales pour les hauts revenus, jusqu'à 75%d'allocations en moins. Cette question transcende les clivages politiqueshabituels. Ainsi le sénateur écologiste Jean-Vincent Placé, invité d'iTélé,est contre : "On va aller chercher des clopinettes en donnant un mauvaismessage. Un enfant, c'est indivisible, qu'on soit riche ou pauvre, il est là,il apporte beaucoup de satisfaction, mais aussi des charges ".Sur Europe 1, le président de l'UDI, Jean-Louis Borloo, n'a,lui, pas d'avis tranché sur la question, mais il demande au gouvernement de laclarté : "Une fois pour toute, il faut dire aux Français sur l'honneur : "voilà, sur les impôts et les taxes, on s'arrête là. Les Français ont arrêtéd'investir, car ils ne savent pas à quelle sauce ils vont être mangés ".