Les impôts, Bayrou et les "Premières dames"
Invité de France Info, Bernard Cazeneuve a confirmé ce mercredi matin une possible baisse d'impôts, sous conditions. Le ministre chargé du Budget dit "Si nous pouvons le faire, nous le ferons" . Quelques minutes plus tard le ministre de l'Economie Pierre Moscovici, précise les choses sur RMC et rajoute des conditionnels.
"La baisse des prélèvements obligatoires est prévue de 0,3 d'ici la fin du quinquennat. Si, il y a du fait de la croissance et des économies des marges de manœuvre supplémentaires cela permettra d'agir plus vite."
** Difficile du coup pour le secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon, sur Europe 1, de croire Pierre Moscovici et Bernard Cazeneuve.
"Ce que dit Bernard Cazeneuve n'engage que lui. Ce n'est pas ce que nous a dit le président et ce n'est pas ce que dit le Premier ministre. C'est un normand, c'est on verra. Faire croire aux Français que les impôts baisseront en 2015, alors qu'on a une situation catastrophique d'un point de vue financier, ce n'est pas raisonnable. "
Les municipales
Les municipales et François Bayrou. Une tache orange dans un ciel que Jean-François Copé aurait préféré tout bleu. Le président de l'UMP a validé la liste commune à Pau avec le Modem mais il l'avoue ce matin sur RTL sous la contrainte et à contre coeur.
"J'ai pris acte que nos amis de l'UMP se rangeraient derrière François Bayrou. Je ne souhaite pas la victoire de la gauche et j'ai compris que François Bayrou se présentait contre la gauche. C'est désolant. Dans la vie, il faut être aussi pragmatique par rapport à ce qui se passe sur le terrain. "
Des divisions qui font évidemment réagir Henri Guaino. Le député UMP des Yvelines s'agace sur LCI des querelles internes. "Je vais écrire au président Copé. On va renouveler le bureau politique et ils se partagent les postes entre eux. On file en douce une liste unique au Conseil national pour qu'il la valide. On est obligé de passer son temps à régler des querelles internes. C'est navrant. "
Un soutien d'une ex-première dame à une possible future-ex
C'est assez rare pour être souligné, Bernardette Chirac s'exprimait ce mercredi matin sur Europe 1. L'ancienne première dame a adressé un petit mot à Valérie Trierweiler.
"Je lui ai dit que j'entendais ses nouvelles et que je prenais part à sa tristesse. Je pense à elle et certainement tout cela va s'arranger très vite. "
La dernière fois que Bernadette Chirac était intervenue publiquement, c'était pour aller soutenir Nathalie Kosciusko-Morizet à Paris. Elle en avait profité pour vanter les louages de Xavière Tibéri, mère de Dominique Tibéri, candidat dissident de NKM.
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