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Le contre-plan "faisable" pour trouver 50 milliards d'euros

Certains parlent d'une véritable fronde à gauche contre le gouvernement. Ce week-end plusieurs députés socialistes ont mis en place des scénarios alternatifs au plan d'économie de Manuel Valls car ils veulent préserver le pouvoir d'achat des Français.
Article rédigé par Yannick Falt
Radio France
Publié Mis à jour
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Tout est fait dans un réel dialogue selon Valérie Rabault, la nouvelle rapporteure générale du budget invitée de France Info.  

"Le gouvernement est en dialogue permanent avec le Parlement. Je sais que parler de milliards cela veut tout et rien dire, mais pouvoir décaler la partie sur les très grandes entreprises et faire en sorte que cela évite de geler les prestations sociales, les retraites et autres, c'est absolument faisable. Il y a un certain nombre de scénario qui ont été mis sur la table par différents députés, on peut aller dans un certain nombre de cas jusqu'à faire bouger le point d'indice des fonctionnaires. "

Des scénarios qu'écoutera le Premier ministre qui n'est pas braqué répète Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes sur Itélé. "Nous ne sommes pas braqués, sauf sur une chose, le cap à poursuivre. L'objectif est de réduire nos déficits pour nous donner des marges de manœuvre pour continuer à investir dans ce qui nous semble essentiel. "

Le secrétaire général de la CGT Thierry Lepaon prévoit d'ores et déjà une grande mobilisation le 1er mai. D'après lui, la relation avec Manuel Valls est basée sur un climat de confiance qui n'est pas très serein.

L'opposition se réjouit

En premier lieu, Rama Yade, la vice-présidente de l'UDI : "Sur le plan politique, non seulement il ne tient pas sa majorité, mais en plus il y a un véritable vent de fronde. Il ne faut pas simplement parler du Parti socialiste mais aussi des Verts, et je ne vous parle pas de l'extrême gauche. Donc, manifestement il n'y a pas de majorité pour voter ce texte. "

Pas de majorité. Un sentiment partagé par le parlementaire UMP Benoist Apparu sur LCI : "Pour l'instant on a un Premier ministre et un président de la République qui n'ont pas la capacité de faire voter leur texte à l'Assemblée nationale, ou qui ont un tel remue-ménage dans leur parti qu'on ne sait plus qui va où. "

Le débat du travail le dimanche relancé


C'est le ministre des Affaires étrangères et du développement international chargé désormais du commerce extérieur et du tourisme qui relance le débat :  "Il y a une certitude, c'est que le touriste qui vient le dimanche et qui se présente devant un magasin qui est fermé, il ne va pas revenir le jeudi. Pour les touristes, il faut qu'il y ait une ouverture compensée pour les salariés. Il faut modifier un certain nombre de dispositions et j'y suis favorable. "

L'actuel ministre de l'Economie et des Finances Michel Sapin, assurait en décembre 2013 qu'il fallait de la souplesse ordonnée pour remettre de l'ordre dans ce dossier.

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