L'échec du Rafale et les "bonnes intentions" de l'UMP
C'est un four mais des ministres ce matin ont volé à son
secours à commencer par celui du Redressement productif Arnaud Montebourg sur
RTL.
"Il y a des appels d'offre, on en gagne, on en perd
dans tous les secteurs, mais on continue. Nous nous battons pour notre joyau. "
Jean-Yves le Drian était lui sur Europe 1. Le ministre de la
Défense ne perd pas espoir d'en vendre un jour, peut-être, des avions.
"Le Brésil n'est pas notre cible prioritaire. Nous
avons de bonnes raisons de croire que sur l'Inde et sur le Golfe, il y aura
bientôt des résultats. "
Des propositions en rafale
L'UMP en a fait lors de son séminaire. Un séminaire pour
définir un projet. Deux heures et demi pour tracer un autre chemin pour la
France autour de Jean-François Copé, François Fillon, Jean-Pierre Raffarin,
Alain Juppé et consorts. Au menu sortir des 35 heures, retraite à 65 ans, 130
milliards d'euros d'économies dans les dépenses publiques.
Laurent Wauquiez y a participé et pour lui un séminaire
c'est bien mais c'est mineur.
"Ce que je souhaite c'est que l'on n'en reste pas à un
catalogue de bonnes intentions, où on donne l'impression que l'on a plein d'idées
géniales maintenant que nous ne sommes plus au pouvoir. Que l'on prenne des
engagements concrets dans la perspective des municipales. Sinon les Français ne
pourront pas nous croire. Moins de paroles, plus d'actes et du concret. "
Les municipales
A Paris, la droite a du mal à s'unir autour de NKM.
Un sondage IFOP donne Anne Hidalgo devant sa rivale au 2e
tour avec 52% des intentions de vote contre 47% pour Nathalie Kosciusko-Morizet.
La campagne de la droite parisienne patine et pâtit de ne pas être unie. Cela va
s'arranger a dit sur France Info Rachida Dati.
"C'est vrai qu'en ce moment elle est peut-être un
petit peu débordée. Il faut qu'elle voit beaucoup plus les élus, les militants
qui parfois ont le sentiment de ne pas être entendus ou vus. Mais elle doit le
faire à la rentrée, c'est ce qui est prévu. "
Un peu embarrassant comme soutien quand même.
Embarras à gauche
Histoire de vous rafraîchir la mémoire, voici ce que le
président de l'Assemblée nationale déclarait hier sur France Info : "Il
est là et là-dessus je ne joue pas aux paris traditionnels sur qui à Matignon
et quand. Le président de la République choisit son Premier ministre qui
choisit son gouvernement, et au Parlement on fait avec. "
Alain Vidalies le ministre Chargé des relations avec le Parlement
sort les armes sur iTélé. S'il a joué au contorsionniste c'est en fait la faute
des journalistes.
"Je pense qu'il n'a pas eu le temps de finir sa
phrase. Il voulait dire qu'avec Jean-Marc Ayrault on fait la réforme des
retraites, de la loi de la consommation, la négociation sur la directive. C'était
cela la précision. "
C'est Alain Juppé, l'ancien Premier ministre qui disait : "Un
premier ministre, on le lèche, on le lâche, on le lynche. "
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