Gros malaise à l'UMP
Mediapart et le Canard Enchaîné révèlent une surfacturation de 17 millions au lieu de 11 millions. L'ex-directeur adjoint de la campagne Jérôme Lavrilleux a d'ailleurs passé douze heures en garde à vue ce mardi. Malgré un SMS compromettant où il alerte Jean-François Copé et Nicolas Sarkozy sur un dépassement, tout le monde sort le paravent.
L'ancien président pouvait-il ne pas être au courant ? Eric Ciotti a essayé de répondre sur I-Télé.
"Je n’en sais rien. Je dirai que c’est à la justice de faire son travail. Ma réaction c’est qu’on est abasourdi devant l’avalanche de révélations. Tout cela n’est pas simple, même nauséabond et il faut que ceux qui ont fauté paient. Il faut que la justice fasse son travail et que l’UMP soit assainie. "
"Cela ne me fait pas trembler. Quand on a rien à se reprocher et que l’on essaie d’avoir un comportement exemplaire, il peut vous arriver par inadvertance de commettre une erreur ici où là. Cela fait partie de la vie et les élus ne sont pas des Superman et peuvent commettre des erreurs. Le tout c’est de le reconnaître et de progresser vers l’exemplarité et la transparence. "
Le désir de transparence ne suffit pas à expliquer toutes ces absences, des pertes de mémoire qui font sourire l'avocat de Bygmalion, Me Patrick Maisonneuve sur Europe 1.
"Je crois que cela relève d’un problème médical cette amnésie générale. Les meetings ont eu lieu, donc le directeur de campagne sait ce qu’il a payé pour les meetings. "
La loi de transition énergétique
"Sincèrement je dis, banco, il faut y aller. Il y a eu un moment d’ambition très fort en France au moment du Grenelle de l’environnement sous le gouvernement précédent, on peut avoir un deuxième moment d’ambition avec la transition énergétique. Tirer cette loi vers le haut c’est une extraordinaire opportunité pour la France de se replacer dans la compétitivité économique. "
La nomination de Jacques Toubon
Il y a beaucoup de débats en ce moment au sein de la majorité et l'un d'entre eux concerne en ce moment Jacques Toubon.
La désignation par François Hollande pour devenir défenseur des droits fait débat. La culture de l'ouverture ce n'est pas donné à tout le monde. La ministre chargée de la reforme de l'Etat et de la décentralisation, Marylise Lebranchu n'apprécie pas Jacques Toubon, mais elle reste poli quand Jean-Michel Apathie lui en parle sur RTL.
"Je ne suis jamais hostile à la nomination de quelqu’un. Je dis simplement que le président de la République a tenu, et c’est tout à son honneur, à ce que le jour où il fait deux nominations il en prend un à gauche et un à droite pour montrer à la France que la France n’est pas captée par la famille politique du président de la République et qu’il incarne bien l’équilibre entre tous les partis de France. "
Un choix qui doit être entériné par les deux Assemblées le 2 juillet 2014. L'audition de Jacques Toubon sera publique.
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