Et revoilà la croissance négative...
La croissance négative, c'est un concept un peu particulier puisque quand les chiffres sont
négatifs, c'est qu'il n'y a plus de croissance... Mais bon, les gouvernements
passent et les expressions restent.
Une croissance négative,
donc, qui amène à revoir les objectifs de déficit de la France. Pierre
Moscovici ne voulait pas l'envisager hier matin sur France Info. 24 heures plus
tard, sur France 2, il veut bien en parler : "Il faut qu'on ait un vraie
réflexion ..."
Et dans l'argumentaire, clé
en main, du gouvernement, il y aussi : "Il n'y a pas que nous, c'est
pareil chez nos voisins ." La croissance négative est européenne, pour le
ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg sur Europe 1: "Nous
sommes dans une bonne dizaine de pays de la zone euro en récession ou en quasi
récession..."
Overdose de hausse d'impôts?
A droite, on considère que
la récession, c'est la faute à la politique menée depuis 10 mois par le
gouvernement. L'ancienne ministre Valérie Pécresse affirme que "le
gouvernement a cassé la croissance avec une overdose de hausse d'impôts".
Et le président de l'UMP, Jean-François
Copé a annoncé une motion de censure contre le gouvernement. Une initiative
qu'attend sereinement le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici : "Je
l'attends vraiment de pied ferme car je sais dans quel état nous avons trouvé
le pays..." L'objectif
d'un retour des finances publiques à l'équilibre est fixé à 2017
On arrête avec les chiffres,
on en revient à la politique-politicienne avec cette question, Nicolas Sarkozy
veut-il revenir en 2017?
C'est le maire de Bordeaux, Alain
Juppé, qui a dit que l'ancien président voulait se présenter. Et quand on
reparle de Nicolas Sarkozy pour 2017, le problème est simple pour Valérie
Pécresse : "La crise du leadership n'est pas encore totalement terminée".
"Il y pense toujours en se rasant"
Valérie Pécresse qui comme Laurent
Wauquiez, Xavier Bertrand, Nathalie Koscusko Morizet, Bruno Lemaire ou encore
Jean-François Copé et François Fillon pensent tous à prendre la relève de
Nicolas Sarkozy. D'où un embarras qui fait sourire le ministre délégué à
l'agroalimentaire, Guillaume Garrot : "Il y pense toujours en se rasant,
mais il risque de nous raser en y pensant trop".
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