Deux "planètes-océans" ont été découvertes
La découverte a eu lieu
autour de l'étoile Kepler-62. Pierre Barthélémy la présente sur le blog Passeur
de sciences.
Cinq planètes gravitent autour de cet astre. Deux d'entre elles passionnent les
astronomes. Elles sont situées dans la zone d'habitabilité. Par rapport à leur
étoile, elles ne sont ni trop près ni trop loin, donc ni trop chaudes ni trop
froides. Les conditions y sont plus favorables que sur d'autres planètes.
Autrement dit, à certaines conditions, la vie pourrait y exister.
Les astronomes vont plus
loin. Sur son blog, Pierre Barthelemy rapporte une étude publiée dans un
journal spécialisé, The Astrophysical Journal.
Trois chercheurs ont étudié plus précisément ces deux planètes et ils pensent
que ce sont sont des planètes-océans.
Selon eux, ces planètes sont
nées loin de leur étoile. Au début, à leur surface, elles étaient recouvertes
d'une couche de glace, très épaisse. Au fil du temps, elles se sont approchées
de Kepler-62. Elles se sont donc réchauffées. Et, comme des boules de glace,
elles ont commencé à fondre. Sur ces deux planètes, la banquise est devenue un
océan. Il recouvre tout. Il est profond : plusieurs dizaines de kilomètres au
minimum. Il n'y a aucune île, aucun continent.
A partir de là, les
spécialistes commencent à rêver. Pour Lisa Kaltenegger, une des astronomes,
"il se peut qu'il y ait de la vie" sur Kepler 62e et 62f. Elle parle
de "magnifiques planètes bleues entourant une étoile orange". Mais la
spécialiste est prudente : si la vie existait sur ces deux planètes, elle
serait totalement différente de la nôtre. Ce serait une vie sous-marine, sans
accès au feu ou aux métaux.
Des films de science-fiction
ont déjà imaginé le scénario d'une planète-océan, par exemple Waterworld,
avec Kevin Costner. Le film montrait la terre recouverte d'eau, après la fonte
des glaces, à cause du réchauffement climatique.
Les astronomes n'en sont pas
là. Pour l'instant, ils veulent vérifier leur hypothèse. Sur le blog Passeur de
sciences, Pierre Bartelemy explique qu'il faut attendre les téléscopes de
nouvelle génération. Quand ces appareils ultra-puissants entreront en service,
ils pourront apporter d'autres informations. Nous aurons peut-être des images
de ces planètes bleues qui ressemblent un peu à notre terre.
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