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Série : une "Sissi" bien plus sexuée et réaliste

70 ans après la saga avec Romy Schneider, l’impératrice Sissi reprend vie sur les écrans dans une série diffusée à partir de jeudi 23 décembre sur TF1. Elle sera incarnée par Dominique Devenport. 

Article rédigé par franceinfo - Laurent Valière
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 452 min
Dominique Devenport (à gauche) et Jannik Schümann (à droite) dans la série "Sissi". (TVNOW / Story House Pictures / René Arnold)

Elle a tout d’une icône. L'impératrice Sissi, avant Lady Di, fut une femme indépendante, mariée à l’empereur d’Autriche-Hongrie, qui refusa de se soumettre aux obligations de la monarchie et qui fut assassinée en 1898 à l’âge de 50 ans. Son incarnation au cinéma par Romy Schneider dans les années 50 en a fait une légende. 70 ans plus tard, son histoire est racontée en série.

Dans cette production allemande luxueuse qui fait penser dans son faste aux Chroniques de Bridgerton et diffusée à partir de jeudi 23 décembre sur TF1, l’impératrice est incarnée par la comédienne suisse Dominique Devenport qui n’avait jamais vu jusque-là les films de Romy Schneider. Ils ont un peu vieilli pour elle. "Elle a fait un travail formidable. Mais le problème c’est que ces films étaient faits dans les années 50, et l’image des femmes, la façon dont elle l’incarne, a beaucoup à voir avec la façon on montrait les femmes à cette époque", dit Dominique Devenport 

Cette nouvelle série sur Sissi se veut beaucoup plus réaliste. Il s’agit pour Dominique Devenport de raconter le conflit intérieur d’une femme comme les autres qui cherche à ne pas se renier. "On a pu montrer un visage plus humain de Sissi. Nos personnages ne sont pas parfaits. Quand je regardais les anciens films de Sissi, ce sont des gens trop parfaits qui évoluent dans un monde parfait. Leur amour est parfait. Il n’y a aucun conflit. D’un coté, c’est bien : c’est comme un conte de fée. Mais la vérité était complétement différente", commente Dominique Devenport

Des épisodes plus sexualisés

La production est très chic. Avec de magnifiques robes, des décors de château, la révolte et la guerre qui gronde aussi de façon réaliste aux portes du royaume. Une vision aussi bien plus sexualisée de l’histoire. "Je suis toujours très prudente quand il s’agit de scènes de sexe dans les films. Très souvent, j’ai l’impression qu’elles sont là pour rendre le film plus intéressant. Mais là, dès le début, j’ai ressenti que ces scènes étaient très importantes dans l’histoire qu’on raconte. Parce qu’à coté, vous avez l’autre versant : les personnes en costume, qui ne peuvent pas bouger. Qui ne peuvent pas beaucoup se rapprocher. Un monde fait de règles. J’aime beaucoup ce contraste".  

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