Les coulisses de la série "HPI" (3/3) : quand Audrey Fleurot devient Morgane Alvaro
Cet été, Laurent Valière raconte les coulisses des séries. Cette semaine, nous entrons dans les coulisses de fabrication de HPI, la série aux 10 millions de télespectateurs par épisode. 3e épisode, mercredi 6 juillet : Audrey Fleurot raconte comment elle s'est emparée du personnage de Morgane Alvaro.
Elle ne joue que dans des séries qui ont connu un grand succès : l’avocate froide Joséphine Karlsson dans Engrenages, la Dame du Lac dans Kaamelot, Hortense Larcher dans Un Village français… Elle explose telle une tornade dans HPI regardé par 10 millions de téléspectateurs sur TF1. Elle incarne une femme de ménage aux hautes facultés intellectuelles qui par des associations d’idées désarçonnantes arrive à aider un policier à résoudre des enquêtes. Avec ses tenues flashy, son parler franc du collier, elle en fait des tonnes. Et ça tient beaucoup à sa personnalité, comme elle l’expliquait à Célyne Bayt-Darcourt. "J'ai fait la saison avec une proposition de personnage audacieuse. J'avais cette envie, cette conviction que voilà, il fallait la jouer comme ça. Pousser un peu les curseurs. J'avais envie de beaucoup d'autodérision, mais c'était une proposition de comédie assez forte. J'ai mis beaucoup de moi-même dans le personnage parce que j'improvise beaucoup. Donc, au bout d'un moment, vous travaillez avec, avec vous forcément."
Si le personnage de Morgane Alvaro lui plaisait, c’est aussi que pour une fois le rôle lui ressemblait. "J'ai fait pas mal de bourgeoises, ce qui est assez loin de moi, donc c'est un personnage qui est beaucoup plus proche de la d'où je viens et je trouvais que c'était vraiment important effectivement d'incarner toute cette France et toutes ces femmes qui ne sont pas tellement représentées."
Audrey Fleurot a adoré dans le personnage de Morgane Alvaro, c’est que cette femme est célibataire. "Totalement et indépendamment du fait d'être HPI ou pas, c'est un sujet très tendance. La charge mentale chez les femmes, c'est quelque chose dans lequel je me reconnais complètement. L'idée d'être sur tous les fronts, de devoir un peu tout gérer bon an, mal an, plus ou moins bien. Et puis j'aime bien ce personnage. Je la trouve vachement décomplexée sur la maternité et sur le fait de se dire : à un moment, on sort le paquet de chips, on a la flemme de faire à manger. On fait comme on peut !"
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