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L'empire des séries. L'actrice Julie de Bona évoque le tournage de la future série de TF1 : "Les Combattantes"

Chaque jour cet été, on entre dans les coulisses des séries avec Laurent Valière dans l’Empire des séries. Vendredi 26 août, les surprenantes ambiances sur le plateau de la série "Les Combattantes", la grande série historique de TF1 pour la rentrée.

Article rédigé par franceinfo - Laurent Valière
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
L'actrice Julie de Bona, au Festival "Film de demain" à Vierzon (Cher), le 2 juin 2022. (SYLVAIN LEFEVRE / GETTY IMAGES EUROPE)

Elle n’avait pas le beau rôle dans Le Bazar de la charité. Elle incarnait une bonne défigurée par l’incendie de ce grand magasin de Paris dans cette série historique à gros moyens diffusée sur TF1. La même équipe : même réalisateur, même productrice, même comédienne, revient pour une nouvelle fiction historique à la rentrée sur TF1.

Cette fois Julie de Bona incarnera la mère supérieure d’un couvent transformé en hôpital de fortune durant la Première Guerre mondiale. La série s’appellera Les Combattantes.



"Déjà, c'était pas une suite, c'est ça qui m'a bien plu, déclare Julie de Bona. C'était une idée absolument géniale d'Iris Bucher, la productrice, qui s'est dit : on aime nos trois héroïnes. On va reprendre les mêmes actrices, mais dans des personnages différents et à une époque différente, pour parler de la condition de la femme pendant cette Première Guerre mondiale."

C’était donc un tournage en costume avec décors d’époque. Mais ce qui a marqué Julie de Bona, c’est la façon de tourner du réalisateur Alexandre Laurent. "Quand il y a une scène très forte et qu’il veut décrire ce qu'il veut, il la décrit avec la musique qu’il choisit. Par exemple si quelque chose qui va nous transcender, il va mettre de la musique qui va transcender. Et ce qui est génial, c'est que tous les techniciens, que ce soit la caméra, la perche, le son ou les figurants, ils sont tous dans la même note de musique. Donc on comprend tous la scène à sa manière à lui. C’est très intelligent de diriger comme ça !"

"Comme ça, on n’a plus besoin d’intellectualiser la scène, on la ressent !"

Julie de Bona

à franceinfo

Le réalisateur a des musiques préférées comme celles des films de Christopher Nolan. Et c’est comme cela que le réalisateur arrive à déclencher certaines émotions chez les acteurs. Par exemple dans Le secret d’Élise, "parce que je n'arrivais pas à ressentir la peur d'un fantôme que je devais avoir vu. C'est très conceptuel d'imaginer de voir un fantôme. Et il est arrivé avec une musique qui m’a fait tellement peur avec cette musique. Il a dit : 'Action, moteur' et j’ai fait ma scène en pleurant, en tremblant et tout", raconte Julie de Bona.

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