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"Emily in Paris" est un conte de fée, d'après Philippine Leroy Beaulieu

Emily Cooper est devenue la nouvelle Amélie Poulain, ambassadrice de Paris auprès du monde entier. La troisième saison, pas forcément passionnante, creuse le filon de la comédie romantique dans l'univers chic de la mode. Un conte de fée idéal pour les fêtes de Noël. 

Article rédigé par franceinfo - Laurent Valière
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Les actrices Ashley Park (Mindy) et Lily Collins (Emily Cooper), à une terrasse de café à Paris. (NETFLIX)

Elle est de retour avec ses tenues colorées pas toujours de bon goût. C’est Emily Cooper, la jeune fille brute de décoffrage, de Chicago, qui travaille dans le marketing de la mode à Paris au milieu de français arrogants et très langue de vipère, et qui connait de nombreux triangles amoureux.

On l’avait laissée démunie après la démission de Sylvie, sa boss française - l’excellente Philippine Leroy Beaulieu, typique dans le rôle de la Parisienne hautaine. La saison 3 de Emily in Paris, pas forcément passionnante au point de vue de l’intrigue, continue de nous en mettre plein les yeux pour vanter la capitale et se moquer de ses habitants. Pour Lily Collins, la fille de Phil Collins, qui incarne Emily, c’est la façon moderne de parler de Paris qui explique le succès de la série : « La série  dresse le portrait de femmes au travail sans prendre de gants, en les montrant pleines de pouvoir. Elle met aussi en valeur et montre la France, Paris et la mode d'une manière accessible pour le monde entier d'une façon nouvelle et fraîche. »

Philippine Leroy Beaulieu est toujours Sylvie, l’iconique patronne française. Elle revendique le coté carte postale de Paris : "Ce n'est pas un Paris réaliste, c'est un Paris qui doit être joli. C'est un conte de fées."

Des dialogues mordants

Les dialogues sont mordants. L’auteur Darren Starr, à qui on doit aussi Sex and the City, sait s’inspirer de ses acteurs comme Bruno Gouery qui incarne Luc, un employé tir au flanc : "Il y a des phrases que j'ai dites à Darren, au cours d'un dîner, et que j'ai retrouvées dans la bouche de Luc. Par exemple celle que je lui ai citée de Coluche : le coq, c'est typiquement le symbole français parce que c'est le seul oiseau qui arrive à chanter les pieds dans la merde ; il l'a trouvée géniale."

Quant aux clichés ils ne sont pas toujours faux, selon Camille Razat qui incarne Camille : « Quand Sylvie, par exemple, dit moi je déjeune pas, mais je fume une clope, c'est un peu abuser, mais ce n'est pas complètement faux. J'ai déjà vu ça. Et puis sa façon de se tenir, de parler aux gens, je l'ai vu aussi. Parfois, elle est même loin de la réalité."

Une saison 3 colorée, gorgée de publicités déguisées et c'est un bémol, qui nous emmène du restaurant de la Tour Eiffel aux champs de lavande enProvence. Evasion garantie.  

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