Voitures anglaises : un succès surprenant !
Très belle santé, très bel essor, même des marques Mini, Land-Rover, Jaguar, Aston Martin, Bentley, Rolls-Royce.
Qui font preuve d'un dynamisme éblouissant. Avec, même, pour Mini, Land Rover, et Rolls-Royce, des niveaux de production que ces marques n'ont jamais atteints dans toute leur histoire. C'est une magnifique performance. A ceci près que toutes ces marques aux belles résonnances anglaises ne sont plus anglaises. Mini appartient à BMW. Jaguar et Land-Rover sont indiens. Aston Martin est aux mains de capitaux koweitiens. Bentley a été repris par Volkswagen.
Et Rolls-Royce – LA marque anglaise absolue, par excellence – est la propriété de BMW. Voilà ce qui reste de l'industrie automobile britannique. Mais ces marques qui existent encore, bien que passées sous capitaux étrangers continuent à fabriquer sur place.
La construction automobile, sur le sol anglais, se porte très bien
Aucune de ces marques encore vivantes aujourd'hui, n'a délocalisé : Mini, Jaguar, Land-Rover, Aston Martin, Bentley, Rolls-Royce continuent à produire l'intégralité de leurs voitures sur place, en Angleterre, dans leurs usines historiques. Et puis, l'essor de l'industrie automobile britannique ne se limite pas à ces seules marques, d'origine anglaise : il y a aussi Vauxhall – filiale de General Motors, qui fabrique des Opel. Et, depuis les années 90, des constructeurs japonais se sont installés en Grande-Bretagne : Honda, Nissan et Toyota, qui produisent une bonne part de leurs modèles destinés à l'Europe. Un cabinet d'analyse économique KPMG vient même de prévoir que, d'ici 2016, la Grande-Bretagne pourrait dépasser la France, pour le nombre de voitures construites sur son territoire.
L'industrie automobile britannique est sous contrôle étranger.
Mais, chaque année, elle crée des emplois.
Données statistiques fournies par Inovev, cabinet d'études et de prévision sur le véhicule d'aujourd'hui et de demain.
La voiture du jour
Aujourd'hui, une auto qui est le fruit d'une reconversion industrielle assez surprenante. Brandt – la firme d'électroménager bien connue – a reconverti son usine d'Isère (qui sortait des lave-linge Brandt et Vedette) en site de production d'un petit engin électrique : le Citélec.
C'est un utilitaire de taille réduite, qui peut transporter toutes les marchandises qu'on veut – jusqu'à 600 kilos. Et qui peut, même, recevoir une remorque. La gamme débute à 22.000 €, hors taxes. Ou 12.000 €, si vous prenez les batteries en location.
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