Stationnement facturé par quart d'heure : les automobilistes perdants
C'est la loi qui l'impose désormais dans les parkings municipaux : une tarification, au maximum, par tranches de quart d'heure. Jusqu'à présent, c'était le principe du "toute heure entamée est due" qui était appliqué. A priori, un découpage plus précis devrait être plus juste pour l'automobiliste. Mais ça ne veut pas dire que les entreprises de parking – Vinci et autres – ont envie de moins vous faire payer, au final...
On aurait pu croire que si, jusqu'ici, une heure de parking coûtait 4 euros, le quart d'heure allait être facturé un euro. Eh bien non ! On peut s'en faire une idée puisque beaucoup de parkings ont anticipé ce nouveau principe de facturation.
Dans la plupart des cas, ça donne un coût avantageux pour tous les automobilistes qui restent jusqu'à 45 minutes. Là, effectivement, ils ne paient plus l'heure entière. C'est vrai, mais en général, pour ces très courtes durées, les automobilistes cherchent plutôt un stationnement dans la rue.
Un "charcutage" des tarifs juteux pour les exploitants
En revanche, les tarifs ont été "re-moulinés" et l'heure de stationnement a souvent été majorée, ce qui fait que tous ceux qui restent plus d'une heure (la majorité) vont payer plus cher. C'est d'ailleurs une stratégie de ces entreprises : ne pas perdre d'argent avec cette nouvelle facturation voire augmenter leur chiffre d'affaires. Il y a quelques mois, Auto Plus avait mesuré l'impact de la nouvelle tarification et avait relevé des hausses de 20, 30, 40, jusqu'à 55% dans des villes comme Angoulême, Orléans, Poitiers, Lille pour des stationnements supérieurs à une heure.
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